QUELLE SCIENCE POUR DEMAIN ?

Les nouvelles réponses aux grands problèmes scientifiques actuels


Aujourd'hui, l'essentiel du questionnement de la Physique est d'ordre métaphysique. Il porte sur la nature de l'énergie, de la matière, sur l'esprit.

 

L'HYPERSCIENCE propose une nouvelle épistémologie qui permettrait de sortir la Science de l'impasse. Non pas en s'ouvrant à l'irrationnel, mais au contraire en montrant que les approches actuelles de la Physique ne sont pas assez rationnelles, et qu'en accentuant cette rationalité, on peut ouvrir le domaine scientifique à des réalités qui jusque là lui paraissaient inaccessibles, et par suite mystérieuses.

 

Pour ouvrir un débat pouvant aboutir à cette " refondation ", Léon Raoul et Frank HATEM proposent des options nouvelles, et les comparent aux options habituelles de la Science. On peut y voir de l'agressivité, il n'y a qu'un souci de discerner le vrai du faux.

 

Un des critères de progrès dans la science est la simplification constante des théories, en faisant appel à de moins en moins d'hypothèses et de moins en moins de mathématiques, pour des résultats explicatifs et prédictifs de plus en plus grands.

 

Aujourd'hui, que constate-t-on ? Une complexification permanente de ces théories, devenues généralement incompréhensibles à ceux-même qui les enseignent (de leur propre aveu), avec une multiplication des hypothèses et une véritable démission sur le plan explicatif : aujourd'hui, le champ d'action de la Physique est purement utilitaire. On a renoncé à ce qui fait l'intérêt et la légitimité de la science : comprendre le monde, et rendre compte effectivement du réel. On est évidemment loin du compte, la seule légitimation aujourd'hui se situant dans quelques réalisations techniques, importantes certes, mais sans commune mesure avec ce que cela pourrait être si les concepts et les raisonnements étaient moins hypothétiques. Derrière le triomphalisme affiché, le doute s'est depuis longtemps installé. Il est important que, de temps en temps, on ose aborder ces sujets tabous.

 

Pour comprendre ce qui a mis la Physique dans son impasse actuelle, il faut retourner aux sources. C'est ce que nous vous proposons dans ce site, tout d'abord en rendant intelligible la démarche quantique, en montrant à quelles erreurs conceptuelles on s'accroche malgré les problèmes qu'elles multiplient, et en proposant les alternatives gardées cachées, qui pourraient redonner à la Science toute sa grandeur, la rendre accessible à tous, et lui redonner à la fois plus d'efficacité technique, plus de prise sur le réel, tout en la rendant enfin véritablement explicative concernant l'origine de l'univers, de la matière et de l'esprit, et même directement utile socialement et psychologiquement.

 

Un programme qui paraîtrait excessivement ambitieux si ces résultats n'avaient déjà été atteints pour une large part, connus de beaucoup de scientifiques qui disent souvent : "bien sûr, vous avez la solution, mais si on en parlait ou si on vous soutenait, on serait rejeté de la Communauté scientifique". Heureusement, il y a Internet. 

 


I - COMPRENDRE LA PHYSIQUE QUANTIQUE

Au-delà de la complexité mathématique, les principes qui sous-tendent la Physique quantique sont simples. Les comprendre permet de se faire une idée des tenants et aboutissants de cette théorie, et d'en percevoir les limites. La Physique quantique a-t-elle un avenir, ou peut-on trouver mieux et plus simple aujourd'hui ?

 

II - Qu'est-ce vraiment qu'une PARTICULE ATOMIQUE ?

Les erreurs conceptuelles qui rendent les théories inextricables, et les découvertes permettant de les palier, mais qui n'ont pas encore leur place dans

la Science "officielle".

 

III - Conférence APPROCHE DE L'HYPERSCIENCE

de Léon Raoul et Frank HATEM

au IIIe Congrès de Métaphysique en France en 1992 à Paris : l'ORIGINE COMMUNE DE L'ESPRIT ET DE LA MATIERE. 

 

IV - Comment on découvre le Secret de la

MECANIQUE UNIVERSELLE

par Léon Raoul HATEM

contenant une présentation de la DEGRAVITATION, loi méconnue permettant d'expliquer la naissance des mouvements sans consommation d'énergie. 


I - COMPRENDRE LA PHYSIQUE QUANTIQUE

par Frank HATEM

 

La Physique oblige l'homme à observer l'instant,

cela lui interdit de croire

à la réalité de la matière.

 

La Physique quantique s'est davantage formée autour de l'évolution des techniques d'observation que de la notion de quantum introduite par PLANCK.

 

Pendant longtemps, on imaginait une unité entre la mécanique céleste et la mécanique atomique. Il y a pour cela, en effet, bien des raisons. Cependant, alors que le cosmos peut être observé quotidiennement, et les positions des planètes prévues à l'avance à tout instant par la connaissance de leurs mouvements dans le temps, les techniques tentant d'observer les particules se sont heurtées à cette impossibilité : on ne peut déceler des particules qu'en les interceptant, en recueillant leurs traces, éventuellement en les détruisant.

 

Seule la position instantanée peut donc être connue, et dans cet instant, il est évidemment exclu d'observer une VITESSE, un mouvement continu.

 

Qu'on le veuille ou non, ces techniques d'observation sont pour beaucoup dans la séparation théorique radicale qui s'est opérée entre la mécanique universelle macrocosmique (restée newtonienne puisque le mouvement physique y a un sens) et la Physique de l'atome.

 

L'atome est devenu une entité statistique, les électrons n'ayant une position que selon certaines probabilités. Ces positions peuvent être vérifiées par interception, mais alors rien ne peut être connu ni sur la position antérieure, ni la position qui aurait été celle de l'électron s'il n'avait pas été intercepté. Ce qui a fait dire que les "objets quantiques" n'ont de réalité que lorsqu'on les observe, à la différence des objets macrocosmiques.

 

Il est dommage qu'on ne se soit pas posé la question de savoir si, en fait, le macrocosme céleste ne se comporterait pas exactement de la même façon si on ne pouvait observer les astres qu'en interrompant leur trajectoire. En fait, on aboutirait à la même théorie statistique, ce qui permet de penser qu'en fait, il n'y a pas forcément de différence de nature entre galaxies et atomes. On n'aurait jamais imaginé une théorie statistique de ces derniers si on pouvait, à l'instar des étoiles, les observer en permanence dans leurs mouvements.

 

Cela dit, la réalité des particules subordonnée à leur observation aurait pu mettre en cause la notion de matière d'une façon beaucoup plus féconde. Imaginons que nous ne disposions pas du sens de la vue, les objets qui nous entourent n'auraient de réalité vécue que lorsque nous nous y heurterions. Les physiciens sont seulement en train d'essayer de faire appel à plusieurs organes des sens techniques pour comprendre l'atome, et les théories ne sont que le reflet de la limitation du nombre et de la qualité de ces sens.

 

Pour le monde matériel macrocosmique, le nombre de sens est également limité. Moins, il est vrai. Il est donc normal qu'une autre logique y ait été élaborée. Mais il n'y a pas plus de raison d'y croire à l'objectivité (du mouvement comme de la matière ou de l'énergie), qu'il n'y en a concernant l'atome. D'autres sens permettent une conception plus élaborée et plus temporelle de la matière, que dans le cas où l'on ne dispose que du heurt physique, mais cela ne signifie pas que la matière y soit d'une autre nature.

 

D'ailleurs, il ne viendrait probablement à l'idée d'aucun esprit scientifique de prétendre que les étoiles soient constituées d'atomes sans existence matérielle ou énergétique, d'atomes quantiques, mais que cependant ces astres auraient une réalité matérielle non subordonnée à leur observation instantanée.

 

Avons-nous jamais observé l'univers autrement que dans l'instant présent ? L'impression de mouvement dans le temps qui en découle est-elle une existence réelle ou un simple phénomène présent de MEMOIRE ? A l'évidence, sans contestation possible, il s'agit de mémoire. Seule la mémoire donne à la matière son objectivité, et donc la matière N'A PAS d'objectivité. La seule différence avec l'atome, c'est que dans son cas aucune mémoire d'observations immédiatement antérieures n'est possible.

 

On se trouve alors face à l'évidence de l'instant présent qui seul existe, mais qui en fait, étant nul, retire toute réalité à l'existence des choses. D'où l'obligation pour le physicien de se rappeler que les métaphysiciens existent, chose qu'il était possible d'éviter tant que l'illusion du temps dans l'observation macrocosmique semblait rendre la réalité des choses incontestable. Cette réalité n'est que celle de notre mémoire présente.

 

Selon HEISENBERG, un des pères de la Physique quantique, l'atome est une abstraction mathématique issue de l'esprit, et l'univers aussi. La réalité du monde, pour de nombreux physiciens quantiques, est, par la force des choses ainsi que nous l'avons montré, très souvent purement spirituelle. On est alors en droit de se demander ce qui sépare aujourd'hui la science de la spiritualité. A vrai dire très peu de chose, mais ce "peu de chose" est déterminant quant aux conséquences sur l'humain, le social, la morale. Et oblige à choisir.

 

Ce que dit encore HEISENBERG permet de le comprendre très facilement : "La division de l'univers en deux (un système observé et un système d'observation) s'oppose à ce que la loi de causalité soit fondée rigoureusement". Autrement dit, séparer l'observateur de l'observé anéantit toute logique, et empêche de comprendre l'univers de façon cohérente. C'est tout à fait vrai, puisque par définition, la logique est un lien d'identité entre deux éléments : l'univers ne peut être logique que s'il est de même nature que l'homme ;nous ne pouvons comprendre l'univers que si nous le "comprenons" (s'il est une partie de nous).

 

Il suffirait donc de cesser de séparer le "système observateur" du "système observé", et la loi de causalité reprendrait ses droits, et la compréhensibilité du monde redeviendrait entière. Cependant, la science physique ne permet pas cela. Par définition, elle s'attache à "observer" le "monde extérieur et matériel", ce qui lui paraît physique par opposition à ce qui serait mental et subjectif : le système observateur (physicien et instruments de mesure). Il est donc clair que la Physique ne pouvait mener qu'à l'impasse au niveau de l'explication, et c'est ce qui lui advient. Aujourd'hui, le consensus le plus courant de la communauté scientifique, c'est bien de reconnaître que la science est "instrumentale", qu'elle sert à maîtriser les effets en développant les techniques de pouvoir sur la matière, et surtout pas "explicative". Expliquer l'univers est donc relégué dans le domaine "non-scientifique" des religions et philosophies (dans la mesure où l'on accepte la définition du scientifique par le vérifiable extérieur, et donc l'assimilation - très abusive - de la science et de la Physique.

 

Pourtant, on est en droit d'admirer la persévérance des physiciens qui continuent à considérer leur discipline comme "scientifique" alors qu'il est désormais bien établi qu'en fait elle s'oppose à la logique et à la compréhension causale des phénomènes. La Physique prouve par elle-même qu'elle n'est pas scientifique : d'un côté, elle reconnaît la nature spirituelle des phénomènes (ce qui implique unité entre l'observateur et l'observé), de l'autre, elle maintient comme définition du scientifique la séparation entre l'observateur et l'observé, par souci d'objectivité. On se moque de nous.

 

Heureusement, ce n'est pas le cas de tout le monde. Il existe une autre science, une anti-physique, qui refuse l'absurde séparation entre soi et l'univers, et qui considère que cette séparation est une vue de l'esprit hypothétique sans aucun fondement réel. Au contraire, c'est l'intériorité spirituelle de l'univers qui est certaine et donc scientifique. Il suffit de se poser la question : 

"puis-je avoir conscience de quelque chose qui ne soit pas

dans ma conscience ?".

 

La réponse est non. Si j'ai conscience de quelque chose, c'est à l'évidence que cette chose est dans ma conscience, une partie de ma conscience. Donc toute réalité apparemment matérielle est spirituelle. Et cela allait déjà de soi, puisque toute matière est une sensation, de résistance, d'impénétrabilité, et que cette sensation est purement mentale. Rien, jamais, n'a pu prouver l'existence de la moindre parcelle de matière. On le sait depuis Hermès Trismégiste et bien avant ("l'univers est mental"), cela a été largement confirmé par maint philosophe (le cogito de DESCARTES : "je suis" est la seule certitude, tout comme le "je suis" qu'affirme Jeovah à Moïse comme unique réalité divine etc.). Malgré cela, par une imposture née du matérialisme scientiste du XIXe siècle et qui dure encore, on a prétendu scientifiques des disciplines qui affirmaient la réalité de la matière. Naturellement, en poussant à fond ces erreurs, on aboutit à la conclusion inverse, c'est ce que fait la Physique quantique, bien malgré elle.

 

Mais les physiciens ne sont pas près d'admettre ce qui remet en cause le fondement-même de leur science. Car finalement, si l'on écoute bien HEISENBERG, on entend que si l'on fait de la Physique (qui consiste à considérer le monde observé comme "extérieur"), on ne peut rien comprendre à l'univers. Et c'est exactement ce que nous disions dans notre précédent livre "Quand la Réincarnation Devient une Certiude Scientifique", et que nous développons dans le nouveau "La Fin de l'Inconnaissable" : "on ne peut voir la cause en observant l'effet : aucune cause n'est "observable", puisqu'elle s'est transformée en effet".

 

Cependant, HEISENBERG et bien d'autres continuent à faire de la pure Physique, en refusant toute incursion métaphysique qui, en réunifiant l'univers avec l'esprit qui l'observe, permettrait de comprendre les choses. En réalité, on ne peut connaître l'univers que parce qu'il est intérieur à notre esprit, et la LOGIQUE qu'on y découvre n'est que la manifestation de cette évidente identité de nature entre notre raison et la matière. Pour éviter cette évidence, on décrète l'univers incompréhensible sous prétexte qu'il n'a pas de réalité objective, comme si la causalité supposait une quelconque réalité matérielle. C'est très pratique : cela évite d'avoir l'air bête en ne le comprenant pas (et cela revient à parler d'un "Dieu inconnaissable"). Mais c'est une erreur. C'est au contraire parce que l'univers, bien qu'intérieur, paraît extérieur, qu'il est intéressant de chercher, et c'est SOI que l'on découvre.

 

C'est ce que nous faisons dans le livre déjà cité, et c'est là la meilleure réponse au monde scientifique : effectivement, on peut comprendre l'univers et l'esprit

(origine et but de l'existence) de façon totalement rationnelle, sans aucune difficulté, pour peu qu'on accepte l'évidence de l'identité entre soi et l'univers, sans avoir recours à l'observation séparatrice. Il existe sept vérités fondamentales aussi incontournables que le "cogito" de Descartes, qu'il s'agit de bien vouloir regarder en face, et qui permettent de comprendre l'origine, la nature, le but de l'esprit qui pense en nous aussi bien que de l'univers qui est pensé par chacun de nous.

 

On aboutit à la certitude capitale que 

Nous ne sommes pas plusieurs esprits

ayant conscience d'un univers,

mais un seul esprit

ayant conscience de plusieurs univers.

  

Chacun de nous n'est pas un esprit séparé des autres, mais le fait pour l'esprit unique de vivre un univers particulier et unique, incomparable et incommunicable autant que nécessaire à la constitution du Tout-esprit. Autrement dit, "Dieu" a un besoin impérieux de nos limitations personnelles et des imperfections qui en découlent. Et chacun ne peut que respecter et aimer les limitations de l'autre, nécessairement différentes des siennes, et qui sont mutuellement indispensables. Je ne peux être vraiment moi-même que si tu es pleinement toi-même et réciproquement. Finies les comparaisons, finies les culpabilités, finies les exclusions. Cette morale est à l'opposé de la morale matérialiste qui refuse la réalité de l'esprit, qui considère que tout est matière et donc manipulable à merci. Qu'on ne s'y trompe pas, les physiciens quantiques spiritualistes sont encore minoritaires. Le maintien des positions de pouvoir de la science physique dans le monde suppose que le matérialisme reste la règle, et ce n'est pas demain qu'elle renoncera. 

 

D'ailleurs, l'essence de la théorie quantique est matérialiste, même si elle a l'intérêt de remettre en cause ses propres fondements (c'est la moindre des choses puisque c'est une erreur absolue).

 

"Quantique" vient de "quantum" : plus petite valeur énergétique d'un des innombrables corpuscules qui, selon PLANCK, constitueraient une onde. Cette conception corpusculaire de l'énergie est un recul évident par rapport à la conception énergétique de la matière, première étape vers la reconnaissance qu'elle est spirituelle.

 

En réalité, l'aspect corpusculaire

d'une onde vient du fait

qu'on l'INTERCEPTE.

 

Nous expliquons dans nos livres, comment apparaît l'effet de matière, de "grain", là où l'esprit "fige" le mouvement de l'énergie en l'"observant". Il faut être très naïf pour croire aux "grains" de matière ou d'énergie. De fait, c'est l'évolution des techniques d'observation à la recherche de ces "grains" qui a séparé la physique quantique de la physique classique.

 

Ce qui donne son originalité à la Physique quantique par rapport à la Physique classique (celle des relations causales où l'on croyait à l'objectivité, comme avec NEWTON et EINSTEIN), c'est qu'elle dispose des moyens modernes très techniques d'expérimentation. C'est l'expérimentation qui opère une coupure entre les deux époques : auparavant, on affirmait qu'une particule était douée de mouvements, et qu'à tout instant sa position pouvait être définie, tout comme une planète se trouve ici à tel moment, là quelques instants plus tard.

 

Mais on n'avait jamais essayé concrètement cette observation. En le faisant, on s'aperçoit, ce qui est bien normal, qu'à toute position de la particule ne correspond ni vitesse ni mouvement. Evidemment, puisque dans l'instant présent il n'y a pas de vitesse. L'esprit, qui est toujours cet instant présent, ne peut se déplacer ni dans l'espace ni dans le temps puisqu'il est tout et partout. Il s'ensuit qu'on ne peut connaître une particule que du point de vue de son déplacement (onde d'énergie) sans l'observer, ou bien en tant que corpuscule de matière fixe "observé", mais jamais les deux en même temps. L'atome dans sa dynamique évolutive n'est donc plus qu'un système probabiliste sans réalité, et sans compréhensibilité puisqu'il ne vient de nulle part et ne va nulle part. Désormais, une particule "a des chances" d'être ici ou là, mais il n'y aurait aucune cause évolutive à cela.

 

Pur hasard insaisissable.

 

C'est ennuyeux car cela donne une image déterministe (que les lois mathématiques de probabilités commandent) à un atome qui en fait est intelligent. En interdisant à la matière d'avoir une cause et un but, on en fait une virtualité incompréhensible.

 

L'expérimentation étant considérée comme seul critère de scientificité, on s'interdit une autre vision de l'atome que celle, déterminée, de ses positions successives inexplicables. On s'interdit de savoir d'où vient l'atome et où il va. La morale d'une telle conception sera forcément que l'on peut agir à loisirs sur la matière (et par conséquent aussi de l'homme) sans se préoccuper de sa réalité profonde, de ses désirs, de son vécu. Tout est désormais permis, y compris notre civilisation de manipulations génétiques et de destructions aveugles de noyaux atomiques vivants.

 

Mais une telle conception devient très embarrassante lorsque l'observation ne peut plus servir de support : la Physique quantique commence elle aussi à s'apercevoir que l'observateur influe sur ce qui est observé au point qu'on peut se demander s'il n'en est pas la source.

 

Le fondement expérimental

de la Physique quantique

est donc en train de s'effondrer.

 

Cette dualité inextricable de la particule qui ne peut "exister" que comme onde de mouvement, ou comme corpuscule issue de simples probabilités, contradiction ressentie comme impossible à résoudre, a donné naissance à l'atome selon BOHR. Effectivement, l'onde interceptée en chemin est ressentie comme un "grain de matière". Cela n'enlève rien à sa nature spirituelle. Et cette onde n'est en fait que le fruit du mouvement de spin (rotation sur elle-même) d'une particule. Tout cela parce que l'énergie est dualiste, conscience et amour opposés et complémentaires qui sont à l'origine de nos sensations matérielles. 

 

Cette incompatibilité est donc aujourd'hui résolue rationnellement par la Métaphysique, l'inséparabilité de l'aspect onde et de l'aspect corpuscule allant maintenant de soi. Mais sans ce dilemme inextricable, la Physique quantique théorique (et l'atome statistique et anti-mécanique auquel elle a conduit) n'a aucune raison d'être.

Les spiritualistes auraient donc tort d'attendre quoi que ce soit d'une science dont les seuls éclairs de vérité se font en contradiction de ses fondements théoriques, et malgré eux. D'un côté il est démontré que la séparation observateur-observé est un complexe psychologique cherchant à rassurer certaines peurs propres à la conscience humaine, et donc que la non-causalité définissant la Physique quantique est une impasse, la causalité ayant été rétablie par d'autres, et ayant abouti à une compréhension totale de l'univers, de son origine à partir du néant via l'esprit, et de son but. Par ailleurs, l'incompatibilité onde-particule est résolue depuis 1955 malgré ce qu'en disent les physiciens. Aujourd'hui on est parfaitement capable de comprendre l'atome dans un processus évolutif spirituel. Encore faut-il accepter de voir la réalité en face et d'aller au bout de la vraie logique, celle de l'unité moi-univers.

 

C'est grâce à cette évidence d'ordre ontologique(qui n'est pas un postulat) que la théorie magnétique proposée est la seule à répondre de la naissance de l'atome, de son auto-entretien, et de son évolution, tout en rendant compte des observations non seulement aussi bien que la théorie quantique, mais beaucoup mieux, tant dans le cas des "aberrations" constatées en laboratoire qu'au niveau du quotidien macrocosmique de notre vécu humain.

 

II - Qu'est-ce vraiment qu'une 

PARTICULE ATOMIQUE

 

AUX SOURCES DE L'ERREUR : LES FONDEMENTS ERRONÉS DE L'ATOME QUANTIQUE et de la Physique des particules

1897 : découverte par Thomson qu'il y a des "charges négatives" dans l'atome, en fait de la répulsion, par opposition à la "gravitation" censée être liée à toute masse et réputée toujours attractive. Il invente la notion d'électron, particule censée être chargée négativement.

 

Double première erreur consistant à inventer une force opposée à celle dont on a l'habitude au lieu de reconnaître le dualisme de l'énergie "gravitationnelle" ou autre, qui montre comment l'attachement aux habitudes de penser est préjudiciable à l'avancement des sciences.

 

Pour ne pas s'inscrire en faux contre la doctrine "officielle", on préfère "ajouter" un corps théorique plutôt qu'apporter une modification. Tout au long de l'histoire de la Physique, on assiste à ce comportement qui engendre une complexité croissante des théories.

 

Au lieu de faire un effort d'interprétation, on préfère, par attachement à la croyance en une "gravitation" purement attractive, attribuer l'effet observer à une nouvelle entité.

 

C'est non seulement préjudiciable mais inefficace : une répulsion est forcément une RELATION faisant intervenir deux entités, et non le fait d'un objet particulier, répulsif par nature. L'électron ne peut être répulsif par nature, pas plus que le proton ne peut être attractif par nature. Ils sont tous deux attractifs ou répulsifs selon leur relation aux autres. Mais l'idée d'une "matière" qui ne serait pas purement attractive est tabou dans les esprits scientifiques de l'époque, et cela n'a guère changé depuis.

 

On n'est pas encore sortis aujourd'hui de ce mode d'interprétation, puisqu'on invente des anti-particules à toute particule surprise dans un comportement opposé à celui qu'elle est censée avoir (électrons positifs, protons négatifs, anti-matière etc.). L'habitude est tellement ancrée qu'on en vient même à inventer une particule pour chaque aspect du comportement de la matière : des particules chargées mais sans masse, des particules massives mais sans charge etc., selon les besoins des théories. 

 

Ce qu'il est important de comprendre est que ces inventions ne changent strictement rien aux observations, elles sont faites pour en rendre compte. Le fait de donner un nom à un phénomène ne change rien au phénomène, il permet simplement à la théorie de sembler cohérente.

 

Les calculs sont satisfaits. Mais comme les concepts sont de plus en plus éloignés de la réalité, les théories perdent de plus en plus leur lien avec la réalité. Ces inventions ne sont jamais vérifiés vérifiées puisque les "captures" ou observations de traces de particules dans les accélérateurs sont toujours indirectes et interprétées dans les termes erronés où les expériences ont été conçues. De plus, c'est toujours sur une masse considérable d'observations ne donnant rien que l'on prétend "vérifier" l'existence de telle ou telle particule prévue par la théorie. Ce serait bien le diable si, dans ces masses d'observations, il n'y ait pas de temps en temps un comportement qui puisse être rapproché de celui prévu. Plus on recherche un comportement précis, plus la découverte est évidemment coûteuse. Mais rien n'est trop cher pour confirmer une habitude de penser.

 

Supprimer tout ce "zoo" chimérique et inutile, et le remplacer par une particule unique, constituée d'une seule énergie capable véritablement de rendre compte d'une très grande variété de comportements, voilà le travail que nous sommes en train de faire. Il y a d'ailleurs longtemps que c'est fait. Mais comme disait Einstein, "il est plus facile de briser le cœur d'un atome qu'un préjugé".

 

Il s'agit de savoir si la Science cherche la Grande Unification, ou la Grande Division.

 

Pour en revenir à l'"électron", il n'y avait aucune raison autre que celle évoquée, d'attribuer cette prétendue charge négative à une particule particulière. On n'aurait pas ainsi été amené à inventer de nouvelles particules chaque fois qu'un comportement sort de la norme, au lieu de reconnaître le dualisme de toute particule, qui engendre une grande richesse de comportements. Et la notion de "charge" est fallacieuse. On n'observe jamais des "charges", seulement des comportements relationnels différents, comme si on interprétait les relations entre humains par le fait que certains individus sont des parleurs, d'autres, des aimants, d'autres encore des méchants, ou des marcheurs etc. On aurait vite fait, par une observation superficielle, de rencontrer des individus dont le comportement confirmerait apparemment la théorie. Effectivement, certains parlent, certains aiment, certains se battent, certains marchent, A UN MOMENT DONNE.

 

Interpréter en ces termes commence à entraîner la science dans l'impasse de la complexification (alors que l'avancement de la connaissance suppose d'aller vers des principes de plus en plus synthétiques et simples). 

 

2 - Découverte de la REPULSION entre atomes par Rutherford : certains atomes se repoussent, et il pense, du fait de la croyance aux particules négatives, que cela est dû à la rencontre des "charges négatives". Les négatifs seraient donc à l'extérieur. Il en conclut que l'atome est constitué de couches extérieures d'électrons, et par suite que tout le positif est au centre (protons du noyau).

 

Deuxième erreur qui interdirait toute association d'atomes. Si son modèle était juste, il deviendrait impossible d'obliger des atomes à s'unir pour former des corps. En outre, cet équilibre entre du négatif à la périphérie et du positif à l'intérieur ne permet pas à l'atome d'avoir le moindre équilibre mécanique. Il faut qu'une force extrêmement précise maintienne la distance constante entre des éléments qui s'attirent exclusivement.

 

A la moindre perturbation, il devrait y avoir chute des électrons sur les noyaux, ou éloignement définitif.

 

Autrement dit, il suffirait d'approcher un aimant d'un objet pour que l'objet se volatilise, l'équilibre étant rompu, les particules tombant les une sur les autres ou se dissociant définitivement, se jetant sur un pôle de l'aimant ou sur l'autre. De toute évidence, ce modèle sans cohésion, fondé sur l'erreur des charges séparées, est invalide, et ne rend nullement compte de la stabilité de l'univers qui se maintient malgré les multiples perturbations subies.

 

On va néanmoins conserver ces principes jusqu'à aujourd'hui par rafistolages théoriques successifs.

 

3 - De cette seconde erreur découle ainsi la troisième : si l'atome n'offre pas de résistance à l'assimilation d'énergie, il semble que le fait de chauffer un corps devrait le faire disparaître "dans un grand dégalement d'énergie". Comme ce n'est pas le cas, Planck invente le "quantum" : les électrons ne peuvent passer d'une orbite à l'autre qu'avec l'apport d'un "paquet" minimùm d'énergie. Cela est censé lui donner une résistance, et on ne doute pas de l'existence réelle de cette loi du quantum, puisque l'atome résiste ! Mais pourquoi cette limitation aux changements d'orbite des électrons ? Et surtout d'où une telle loi peut-elle provenir ? On ne se pose guère la question. L'important est que cela marche, peu importe que la résistance vienne d'ailleurs.

 

Dans ces conditions, on aboutira forcément un jour au sentiment que ces lois précises et inexplicables sont le fait d'une "volonté divine", comme le pensent aujourd'hui de nombreux physiciens. 

 

L'atome se retrouve donc sous le règne du "discontinu" et évolue par "sauts", ce qui d'ailleurs est partiellement vrai (même de l'individu humain dont l'ego n'évolue que contraint par une somme de souffrance dépassant ses possibilités d'assimilation). Mais la raison est connue des métaphysiciens, et en faire une " constante miraculeuse " n'est pas raisonnable. 

 

Einstein étend cette discontinuité à la lumière, constituée selon lui de "photons" que reçoivent nos yeux. Cette idée d'un "grain de lumière" est une régression par rapport à Newton qui ne croyait pas à la réalité matérielle de la lumière, mais la concevait comme un sentiment intérieur : "la lumière est en nous" disait-il. La "matérialisation" de la conscience est en route, et le matérialisme scientifique se solidifie. Pourtant, cette conception du photon pose un nombre de problèmes incalculable, facilement solutionnés s'il ne s'agit que d'ondes.

 

Le photon est censé ne pas avoir de masse. Il s'agirait d'un "paquet d'énergie" séparé d'un autre par... de l'énergie. Le moins que l'on puisse dire c'est que cette discontinuité est très continue. En réalité, la lumière est purement ondulatoire, mais sait-on ce qu'est une onde ? On ne peut pas le savoir puisqu'on ignore officiellement ce que sont les particules qui l'émettent, et pourquoi.

C'est la dualité magnétique d'une particule qui est à l'origine de l'onde, et ce du fait qu'elle tourner sur elle-même comme la Terre sur son axe. Dès lors, en toute direction, un champ volumique alternativement nord et sud est émis, et c'est cette alternance qui est interprétable sous forme de lumière ou d'autre chose par nos sens.

 

Sans cette alternance des pôles et cette rotation, il ne peut y avoir d'onde émise, surtout pas sinusoïdale, et pas davantage émission de grains de matière... sans masse.

 

Mais on peut toujours interpréter ces sphères successives de la sorte, aux points où on entre en interaction avec le champ. Puisque ailleurs, là où on ne les intercepte pas, on ignore leur présence. C'est le rythme d'alternance, donc la vitesse de rotation de la particule d'origine, qui engendre telle ou telle qualité lumineuse ou sonore, ou radioactive etc. On appelle cela des " longueurs d'ondes "... qui n'ont absolument aucune possibilité d'exister si elles proviennent de particules à charge unique. On les constate, on leur donne un nom, et voilà tout.

 

4 - De Broglie retourne l'idée du photon : si l'énergie peut être discontinue (particulaire), alors la particule peut aussi être une onde. La particule ne s'impose plus comme un "objet" sphérique et physiquement situé. Cela est confirmé par l'expérience et c'est bien normal, parce que c'est vrai.

 

Tout est énergie. Mais c'est la mise sur un pied d'égalité du corpusculaire et de l'ondulatoire qui est fallacieux. Le caractère corpusculaire d'une onde est une illusion due à son interception, tandis que l'onde associée à toute particule est due à sa bipolarité et à sa rotation sur elle-même, émettant alternativement des champs opposés. On n'est pas passé loin d'une chance de corriger les erreurs passées, mais ce ne fut pas le cas. La science ignore d'où peut venir l'onde associée à la particule alors que le dualisme magnétique l'explique parfaitement bien. Elle ignore également comment l'ondulatoire peut devenir corpusculaire alors que cela est parfaitement clair métaphysiquement.

 

L'énergie dualiste est obligée de se constituer en particules bipolaires, mais ces dernières ne sont que des "lieux" où la concentration de l'énergie est plus dense qu'ailleurs. Plus on s'éloigne de ce centre, plus la densité faiblit. Ces concentrations ne sont pas de la matière, mais ont un comportement évidemment matériel, puisque la sensation de matière n'est que le fait du contact entre des densités différentes d'énergie. Il n'y a donc pas vraiment discontinuité puisque les champs sont infinis. Les "particules" sont reliées par leurs champs respectifs, mais en fait ce sont des champs infinis plus ou moins denses dont les centres de densité ("particules") se maintiennent mutuellement à distance du fait de ces champs.

 

Si, pour la Physique, l'atome n'est plus constitué de particules, c'est pratique car il n'y a plus besoin de trouver un équilibre mécanique. Les Mathématiques s'emparent de l'atome et la particule devient une "onde de probabilités" qui se "réduit" lorsqu'on fait une observation.

 

Voilà une interprétation extrémiste de plus de cette Physique du tout ou rien qui ne sait pas faire les nuances.

Alors on peut considérer que c'est l'observation qui engendre l'objet. Cela est proche du vrai. Il est intéressant de voir comment, malgré des prémices ultra-matérialiste, on aboutit néanmoins à une conception non-matérielle de la matière, l'univers macrocosmique faisant désormais figure d'illusion de l'observateur, et la réalité étant purement "mathématique" (par peur de dire "spirituelle").

 

On en revient donc aux conceptions du Bouddhisme tibétain ("tout est mouvement extrêmement rapide donnant l'illusion de la stabilité") et de l'Hermétisme égyptien ("l'univers est mental") qui disaient la même chose cinq mille ans avant J. C.

 

Le matérialisme fait ainsi figure de détour inutile, si ce n'est sur le plan utilitaire.

 

5 - L'évolution des techniques d'observation est pour beaucoup dans la confirmation de cette conception immatérielle de l'atome : on ne peut pas observer l'atome comme on observe les étoiles et les galaxies, dans le temps et l'espace. On ne peut d'ailleurs le voir, mais simplement en relever les traces lorsqu'on l'interrompt dans ses mouvements. Si on intercepte une particule, on peut dire sa position, mais sa vitesse et son mouvement ont disparu. Si l'on peut connaître son mouvement, on ne peut plus connaître sa position. L'onde/particule est confirmée en même temps que la vision probabiliste de l'atome.

 

L'erreur majeure liée à cette évolution de la technique est qu'elle a séparé radicalement l'Astrophysique et la Physique atomique qui ne peuvent plus fonctionner selon les mêmes lois, la première étant observée dans le temps alors que la seconde l'est uniquement dans l'instant présent de l'interception. Les deux disciplines sont devenues inconciliables, au point que l'univers et ses lois n'a plus aucun lien avec les atomes qui le constituent ! Au point qu'aujourd'hui ces deux théories sont radicalement contradictoires : la théorie du big bang, d'essence newtonienne, prétend que l'évolution est issue d'un point de départ matériel dont l'esprit surgirait après quelques milliards d'années, alors que la Physique quantique prétend que la matière est issue de l'esprit. Pas étonnant qu'on soit à la recherche d'une "grande unification". Elle n'est pas pour demain si on persiste dans ces impasses.

 

Elle est pour tout de suite si on accepte l'évidence : il n'y a qu'une énergie, magnétique, dualiste, qui rend parfaitement compte à la fois de toutes les lois du cosmos, et de toute les lois de l'infiniment petit, en conciliant instant présent et espace-temps, et, qui plus est, est la seule à pouvoir être expliquée rationnellement à partir du néant du fait de sa dualité absolue dont la somme des deux opposés est égale à zéro. Mais en s'accrochant à un concept de particules inexistantes et cependant chargées électriquement de façon univoque, on s'interdit d'expliquer l'origine, et on s'oblige à des contorsions théoriques de plus en plus complexes qui rendent la science inextricable. Cette complexification fait dire à bien des savants : "plus on découvre, moins on y comprend". Il serait sûrement temps de faire marche arrière et de revenir à des concepts plus concrets et plus simples.

 

6 - Les particules corrélées : l'expérience des "fentes d'Young" finit de donner aux physiciens des arguments pour prétendre que l'atome échappe au bon sens et qu'il est réservé aux mathématiciens abstraits : une "fonction d'onde" passe par deux fentes à la fois. Et si l'on observe une influence sur une particule d'un côté, on l'observe aussi sur l'autre particule. Einstein s'oppose à cette idée qui suppose une communication entre les deux, plus rapide que la vitesse de la lumière. L'expérience d'Aspect est censée les départager : il y a une corrélation instantanée (qui n'est pas une communication à distance) entre les photons libérés de part et d'autre d'un atome bombardé d'énergie. 

 

La communication instantanée hors de l'espace et du temps est affaire de métaphysique bien entendu, où elle ne surprend personne.

 

On ne s'étonnera pas outre mesure que des théories très éloignées de la réalité permettent néanmoins certaines applications pratiques. Les erreurs de concepts sont plus préjudiciables sur le plan de la compréhension que sur le plan de la manipulation des énergies qui sont ce qu'elles sont.

 

L'histoire des sciences regorge de réalisations techniques extraordinaires issues de conceptions physiques (et réputées les confirmer) dont on s'aperçoit plus tard qu'elles sont totalement erronées. On dira un jour la même chose de l'électronique d'aujourd'hui, tellement en accord avec la théorie quantique.

 

NEUTRONS ET COMPAGNIE

 

Pour un étudiant en Physique, il est difficile de croire que les physiciens puissent se tromper à ce point, puisque leurs concepts sont censés être fondés sur l'observations. Ils ne savent pas comment s'élaborent les théories, les observations n'étant jamais directes, étant de surcroît traitées par les ordinateurs programmés en fonction de théories hypothétiques, et le tout s'interprétant avec le souci de surtout ne jamais remettre en cause les bases reconnues par les pairs. Le résultat est la complexification mathématique destinée à " faire coller " ces semblants d'observations en évitant que le château de cartes ne s'écroule. Ce qui ne fait évidemment pas l'économie de nouveaux problèmes insurmontables qui jaillissent à chaque nouveau " progrès " théorique, et qui, en quelques sortes, sont la " corbeille " où s'accumulent les conséquences des erreurs conceptuelles. Ainsi on en vient à se demander par exemple " où se trouve la masse cachée (90 %) de l'univers ", ce qui devrait tout de même faire réfléchir les étudiants sur la validité de ces théories, ou comment les " constantes miraculeuses " de la Physique peuvent bien naître et se maintenir. " Plus j'enseigne la Physique, moins j'y comprends quelque chose " disait Leprince Ringuet, comme d'ailleurs beaucoup d'autres : " plus nous avançons et moins nous comprenons ". 

 

Ce n'est pas par esprit de contradiction que nous refusons également l'existence du NEUTRON qui n'intervient jamais dans notre théorie atomique. Pas plus qu'aucune autre particule que la particule unique et universelle, qui est nécessairement un aimants complets pourvus de sa double polarité nord et sud, et qui suffit amplement à expliquer exhaustivement la mécanique de l'atome, ainsi que tous les phénomènes physiques.

 

Qui plus est, il n'est pas du tout utile que toutes les particules aient la même dimension, la même masse, la même charge etc.

 

Ces inventions n'ont ni queue ni tête. Il ne saurait exister deux particules identiques dans tout l'univers. L'imaginer une seule seconde relève de la folie pure. Seules les théories où les équilibres ne sont que mathématiques et, hélas, pas du tout mécaniques (et donc restant des vues de l'esprit sans lien avec la réalité), exigent de telles invraisemblances. Il est pour le moins surprenant que personne dans la Communauté scientifique, n'ose même soulever cette question qui sauterait aux yeux d'un enfant de cinq ans.

 

Nous conserverons néanmoins, dans nos développements, les deux dénominations "proton" ou "noyau", et "électron"  ou "satellite", qui sont d'ailleurs impropres dans le sens qu'elles marquent une différence entre elles, qu'elles n'ont pas, sinon dans leur fonction de noyau ou de satellite.

 

Le proton est supposé chargé positivement. Mais être chargé négativement, cela ne veut rien dire : ou bien il est chargé, et dans ce cas, positivement, ou bien il ne l'est pas  et il est absolument impossible par ailleurs, de séparer les polarités de tout objet quel qu'il soit ; serait-ce une particule atomique.

 

Il est toutefois utile de conserver ces dénominations, afin de les distinguer, l'un en tant que centre de l'atome, le proton, et l'autre, l'électron en tant que satellite. Mais ils sont exactement de même nature magnétique possédant chacun leurs deux polarités. En réalité, le proton est tout autant satellite de l'électron, que l'électron est satellite du proton, puisque deux particules tournent toujours autour de leur centre de gravité commun. De même, la Terre ne tourne pas vraiment autour du Soleil, mais tous deux tournent en même temps autour de leur centre de gravité commun. Mais, comme le noyau du système (le Soleil) a un volume est 1.300.000 fois le volume de la Terre, et une masse 300.000 fois plus grande, cela ne se perçoit pas ou très peu. On ne voit pas le Soleil tourner autour de ses planètes car le centre de gravité du système solaire est dans le Soleil ou près de sa périphérie.

 

Pour nous, le noyau de l'atome sera toujours constitué d'une masse unique comme dans notre système solaire, et nous voudrions éviter de revenir sur l'impossibilité de voir se réunir des particules exclusivement "positives" (donc censées se repousser) pour former le noyau de l'atome selon la physique actuelle, comme si elles s'attiraient, alors qu'elles se repoussent exclusivement. Il a fallu "INVENTER DES FORCES" imaginaires pour rendre compte de leur réunion en un seul noyau ! Seul l'être humain est capable d'imaginer des détours aussi tortueux pour arriver au but.

 

De même, pour parvenir à un équilibre des masses dans l'atome sans agir sur l'équilibre entre les particules positives et négatives, on a été amené à inventer le neutron, particule de masse "rigoureusement égale" à celle des protons, mais sans charge. Neutre.

 

De la pure matière sans aucun lien avec l'énergie, en quelque sorte... à une époque où il est largement démontré que c'est absurde. Car on aimerait bien savoir ce qu'est encore cette vue de l'esprit d'une " énergie " sans action.

 

C'est vraiment prendre l'étudiant en Physique pour un imbécile que d'enseigner que deux particules peuvent avoir la même masse quand on n'a jamais trouvé deux feuilles d'arbre ayant le même poids. Ou que l'énergie produite par deux particules opposées peut être rigoureusement identique.

 

Alors qu'il est si simple de comprendre que cette dualité est forcément rigoureusement égale si elle est deux aspects d'une même réalité. Deux pôles d'un même aimant.

 

Or, l'univers étant exclusivement constitué de cette dualité attractive-répulsive, toute particule, quelle que soit sa masse, ne peut être qu'un aimant comportant un NORD et un SUD, y compris le supposé "neutron". Mais il n'a aucune raison d'exister sinon pour compenser les erreurs théoriques.

 

Les autres particules ne sont donc existantes que pour les besoins des théories, et ont été établies dans le but de répondre à des phénomènes qui n'avaient à justifiés que pour ces théories. On a ainsi quelques trois cents particules de noms différents constituant les divers atomes. Et on en découvre chaque fois que nécessaire.

 

Comment la physique pourrait-elle s'en sortir ? Comment pourrait-elle en expliquer l'origine ?

 

Lorsqu'on aura pris l'habitude d'expliquer tous les phénomènes physiques avec un seul type de particules, on oubliera bien vite tout ce zoo ridicule.

 

Nous prendrons par exemple, et c'est important pour se convaincre de la validité de cette conception nouvelle, le cas de la chimie. Pour cela, nous étudierons le comportement des "électrons" entre eux, qui en est la clé, avant d'étudier quelques autres comportements de l'énergie magnétique comme l'électricité.

 

Nous verrons tout cela après avoir décrit, non pas en détails car il faudrait quelques mégas de web de plus, mais dans un résumé suffisant pour se faire une idée, pourquoi il y a des particules, et comment se constitue un atome.

 

 

EXPÉRIENCE DESTINÉE A MONTRER QU'UNE PARTICULE ATOMIQUE NE PEUT AVOIR UNE "CHARGE ELECTRIQUE" UNIQUE, AINSI QUE LE PRÉTENDENT LES THÉORIES ACTUELLEMENT EN VIGUEUR :

 

Tout le monde a, un jour dans sa vie, manipulé un aimant.

 

Un aimant a la particularité d'attirer et de repousser certains objets, selon leur nature ou selon la polarité qu'ils lui présentent. Ce phénomène est prétendu d'origine électrique, du même ordre que le phénomène par lequel les particules atomiques de "charge" différente s'attirent (comme deux charges semblables se repoussent).

 

Tout objet est censé être constitué d'atomes, et ces atomes être constitués de particules, notamment des protons réputés positifs, et des électrons réputés négatifs. 

 

On a l'habitude d'utiliser les champs magnétiques pour dévier d'autres courants, ou des particules selon leur "charge".

 

Question que nous posons à tous ceux qui défendent l'idée qu'une particule atomique possède une "charge" positive ou négative : comment se fait-il qu'un aimant, approché d'un objet quelconque, ne le détruise pas immédiatement ? En effet, en présentant une polarité quelconque à un objet matériel, les particules négatives devraient se précipiter vers l'une des polarités de l'aimant, et les particules positives partir dans l'autre sens, désintégrant immédiatement tous les atomes de l'objet qui devrait donc disparaître. 

 

Heureusement pour nous, ce n'est pas le cas, et cela montre simplement une chose : l'atome tel qu'il est conçu aujourd'hui ne correspond pas à la réalité, car aucun élément théorique ne permet aujourd'hui d'expliquer le maintien des électrons en orbite autour des noyaux en présence d'un champ magnétique perturbateur.

 

On nous dira évidemment que la constante de Planck donne sa résistance à l'atome. Qu'il faut une énergie minimum pour que les électrons quittent leur orbite. Nous disons non. Ou bien les électrons sont attirés par les protons ou bien ils ne le sont pas. S'ils le sont et qu'ils restent à distance, c'est qu'ils sont maintenus à distance par une force opposée.

 

Et qu'il suffit donc qu'à cette force opposée s'ajoute une influence si faible soit-elle pour que l'équilibre des énergies soit rompu. Pas besoin d'une quantité minimum.

 

C'est trop facile de " décréter " qu'il existe une loi venue on ne sait d'où qui interdit la rupture de l'équilibre. Qu'on nous explique d'abord ce qui produit cet effet Planck. La raison de ce maintien de l'équilibre est très clair pour nous (mais il suppose des particules bipolaires, qui ne sont pas une hypothèse). Il n'y a pas lieu de lui donner ce caractère miraculeux et, comme à l'accoutumée, de considérer que le problème est réglé simplement parce qu'on lui a donné un nom.

 

Evidemment, expliquer n'est pas le problème des physiciens, ils se contentent de mesurer. Eh bien si d'autres sont en mesure d'expliquer, ce n'est peut-être pas sans intérêt. Il serait surprenant qu'à terme le fait de comprendre n'aboutisse pas à des résultats infiniment supérieurs au fait de ne pas comprendre.

 

On peut bien sûr retirer toute cohérence à la matière en inventant des particules unipolaires, et ensuite la lui redonner, parce qu'on la constate, en lui donnant le nom d'une loi supplémentaire. Il serait peut-être plus intelligent de ne pas la lui retirer au départ.

 

Surtout que, en dernière analyse, cet atome à particules unipolaires (une seule charge) est incompatible avec la constitution d'objets matériels, et pour la même raison.

 

En effet, ce qui est vrai pour l'aimant perturbateur au voisinage des atomes d'un objet l'est aussi pour les atomes entre eux. Imaginons deux atomes proches, selon la théorie actuelle : les électrons de l'un sont-ils plus près des protons de l'autre que de ses électrons ? Non. Dans ce cas, par quel miracle ces deux atomes vont-ils avoir la cohésion nécessaire pour former ensemble un morceau de matière ? Ils ne le peuvent pas. Les électrons des deux atomes se repousseront prioritairement, et ne demanderont qu'à se séparer à la première occasion. Or, ce n'est pas ce que nous observons : ce qui caractérise la matière, c'est sa résistance, son impénétrabilité. Il faut produire des efforts puissants pour séparer des atomes les uns des autres. Par quel miracle ? Là aussi, quel est l'élément théorique permettant ce prodige permanent ?

 

Les physiciens n'ont jusqu'ici jamais soulevé le problème.

 

Pas facile à résoudre puisqu'on ne peut invoquer des attractions plus fortes que les répulsions ! On sera donc obligé d'inventer une loi supplémentaire, "que l'on observe", qui attire les noyaux entre eux indépendamment de leur charge, sauf à les arracher avec une vigueur suffisante.

 

Disons que c'est la "Constante de Tartempion", et passons au problème suivant ! 

 

A moins qu'on fasse preuve de bon sens et qu'on s'aperçoivent là aussi que les particules bipolaires, les seules dont l'origine ait jamais pu être expliquée, conduisent nécessairement à cette cohésion. C'est facile à démontrer. Mais non. Une théorie n'est admissible que si elle prolonge les précédentes, jamais si elle les remet en cause.

 

On dira que ces raisonnements de bon sens s'appliquent sans doute au monde macrocosmique, mais qu'ils n'ont pas forcément cours dans le domaine quantique. C'est un peu facile. La vérité est que, dans le but d'éviter ce genre d'arguments de bon sens, on décrète que le monde quantique est inaccessible à la logique matérielle. Mais cette position est indéfendable dans la mesure où le physicien passe son temps à utiliser la logique et les relations de causes à effets lorsqu'il parle de l'atome ou l'utilise. En fait, l'atome ne présente d'aberrations logiques que par rapport à des théories contraires à la logique. Si les théories répondaient des réalités, les aberrations sembleraient tout à fait naturelles.

 

Elles le sont pour tous ceux qui reconnaissent la dualité magnétique de toute particule atomique, et cette dualité, seule à pouvoir expliquer l'origine et la naissance de l'atome, rend parfaitement compte des observations habituelles, qui sont simplement interprétées différemment.

 

Ceux qui voudraient défendre l'idée de particules atomiques possédant une "charge électrique" unique devraient pour cela s'appuyer non sur les observations, qui ne posent aucun problème si on les interprète avec des particules bipolaires (ainsi que sont bipolaires les étoiles et planètes macrocosmiques), mais sur une explication justifiant ces affirmations : qu'est-ce qu'une charge électrique positive, quelle est sa différence avec une charge négative (à l'heure actuelle, aucun physicien n'est capable de le dire) , d'où provient le fait qu'il existerait des particules dites positives et d'autres négatives ? Et comment peuvent-elles être identiques avec une telle précision, selon leur espèce ? Comment le prétendu et irréfléchi "big bang" a-t-il pu produire ce miracle au lieu de particules toutes dissemblables, mais régies par un principe unique originel ? Et enfin (bien qu'on pourrait continuer la liste), par quelle magie sont-ce les particules de même charge (donc se repoussant) qui parviennent à se réunir au sein des noyaux, et les négatives se repoussant également qui se tiennent sur orbites, sans se perturber aucunement ? Sans oublier qu'elles devraient tomber sur les particules contraires au lieu de se tenir à distance puisqu'elles ne sont même plus censées avoir un mouvement orbital autour des noyaux !

 

Au problème des noyaux atomiques constitués par l'unité de particules en répulsion (ce qui est vraiment prendre la nature pour une idiote), on répond par le noms de "force forte". Mais si cela peut se concevoir (difficilement) une fois les protons réunis, cela ne rend pas compte de leur réunion au sein des noyaux comment un noyau se constitue-t-il ? Comment des particules se repoussant s'unissent-elles et se collent-elles ? Et d'où vient la colle ? 

 

Si l'atome était généré par une volonté organisée, ce serait déjà un prodige que de parvenir à concilier ces forces contradictoires. Ne serait-ce qu'une fois.

 

Or l'atome est censé être régi par le hasard, les probabilités. Y parvenir une fois paraît dès lors encore plus invraisemblable.

 

Imaginez alors tous ces miracles issus d'une explosion, se réalisant à raison de cinq millions de miracles par millimètre linéaire !

 

Pour la cohérence des systèmes planétaires, où l'on est bien obligé de reconnaître que les lois du macrocosme s'appliquent, on tente de répondre au même besoin d'équilibre par la vitesse orbitale qui maintient les distances des satellites avec les noyaux (astre central).

 

Mais alors on est obligé de considérer l'équilibre mécanique de ce modèle, et une expérience simple permet de comprendre immédiatement que c'est une absurdité :

 

L’EXPÉRIENCE DE L’ÉQUILIBRE MAGNÉTIQUE.

 

Dans le système planétaire "officiel", comme dans l'atome où l'électron est négatif et le (ou les) proton central positif, les deux corps célestes sont censés s'attirer exclusivement ("gravitation"). Malgré cela, le satellite étant en orbite autour du noyau, une raison quelconque le maintient ainsi à une certaine distance, supposée stable... et pour l'éternité. En principe, cette raison c'est la vitesse initiale issue prétendument du big bang. 

 

Quelles que soient les appellations théoriques pour qualifier la stabilité des systèmes (planétaires ou atomiques), une simple expérience de laboratoire suffit à démontrer de façon incontournable, que ces modèles, qu'ils soient newtoniens ou quantiques, sont absolument impossibles, ne possédant aucun cerveau stabilisateur pouvant maintenir les équilibre mécanique ; et le fait d'avoir autant de protons au centre que d'électrons en orbite dans un atome quelconque est un vain tour de passe-passe, car cela ne détermine aucunement la moindre stabilité ni le moindre équilibre mécanique dans l'atome, même si cela permet de s'en sortir mathématiquement.

 

Notre expérience consiste simplement à suspendre à un support quelconque deux aimants se trouvant à une distance ne leur permettant pas de se rejoindre, s'attirant cependant par deux pôles opposés, un Nord et un Sud respectivement.

 

Cette image est exactement représentative de l'atome selon Niels BOHR, tant sur le plan mathématique que sur le plan mécanique, chacun des pôles (S1 et N2 en l'occurence) représentant l'une quelconque des particules positive et négative en attraction ; et les fils de suspension s'assimilant aux "forces" qui s'opposeraient à la chute de ces particules l'une sur l'autre, en les tirant en arrière (ces fils de retenue peuvent simuler le mouvement orbital ou toute autre force censée maintenir la distance de façon constante au cours du mouvement orbital).

 

Ce système étant en équilibre en état de parfait repos, si nous tentons d'éloigner un tant soit peu l'un des aimants, serait-ce d'un dixième de millimètre, que se passe-t-il ?

 

Eh bien il se passe que toute la physique atomique s'écroule. Car chacun aura compris que si l'on éloigne l'un des aimants, simulant par exemple le noyau de l'atome, le second, simulant un électron, qui est suspendu à un autre fil, ne va certainement pas s'amuser à poursuivre le premier qui, en s'éloignant de sa position parfaite d'équilibre, diminue l'attraction avec l'autre, et par conséquent libère en partie ce second aimant qui se précipite... dans le sens OPPOSE.

 

Beaucoup de physiciens se sont laissés prendre au piège et croyaient, de bonne foi probablement, que le second allait suivre le premier. Une croyance qui leur permettait d'affirmer la théorie de l'atome qu'ils défendent. S'ils sont de vrais esprits scientifiques, ils ont dû l'abandonner ensuite. Car si l'atome fonctionnait selon les règles actuellement enseignées, il se comporterait de cette façon, et il suffirait que les particules s'éloignent un tant soit peu les unes des autres (ce dont elles ont l'occasion mille fois par jour) pour qu'il ne reste plus rien de ce précaire équilibre, de ce précaire atome. Mais heureusement pour nous tous, il n'en est pas ainsi.

 

Définitivement, il ne peut y avoir d'équilibre physique de deux forces magnétiques (ou "électriques") opposées. La position stable de deux champs ou deux forces livrées à elles-mêmes dans l'espace n'existe pas. S'il y a équilibre, c'est qu'il ne s'agit pas de forces opposées, ou qu'elles ne sont pas livrées à elles-mêmes dans l'espace.

 

Se réfugier derrière la constante de Planck comme le font parfois illégitimement certains physiciens, n'est pas une réponse, puisqu'elle n'est que le nom donné au fait que l'équilibre n'est pas rompu à la moindre sollicitation, comme on appelle "Dieu" la cause de l'univers quand on ne la comprend pas. Mais cela ne répond pas à la question, et n'apporte aucun élément stabilisateur, surtout à grande échelle où sa valeur de travail est dépassée à la moindre pichenette, la constante de Planck ayant une valeur de (6,625 x 10 puissance moins 27) erg-seconde, ce qui est peu par rapport à une pichenette (il serait inadmissible que la science évacue le lien entre microcosme et macrocosme).

 

COMMENT UNE CHARGE ISOLÉE POURRAIT-ELLE LE RESTER ?

 

Une autre question se pose concernant l'hypothèse de particules unipolaires. Elle se pose pour nous qui savons ce qui engendre l'attraction entre des champs opposés, mais elle ne se pose pas pour un physicien "normal", qui l'ignore totalement. S'il ne l'ignorait pas, il saurait que deux champs s'attirent en S’INTERPÉNÉTRANT, c'est-à-dire en s'unissant, en faisant un avec deux. Il n'y a pas d'autre explication à l'attraction entre les champs que la réconstitution nécessaire du champ unique réel dont la division en champs opposés ne peut être que provisoire.

 

Quand deux aimants s'unissent, leurs champs s'unissent, et il ne reste plus quatre pôles comme au départ, mais deux seulement. 

 

De même, lorsque deux particules sont en attraction, leurs champs tendent à s'unir en s'interpénétrant, afin de former une unité bipolaire naturelle au lieu de rester des champs séparés. Ils ne peuvent s'attirer sans reformer cette unité, et s'ils ne la forment pas, c'est qu'ils ne s'attirent pas. Or les théories actuelles établissent arbitrairement des relations entre champs opposés qui restent ce qu'ils étaient une fois l'acte d'union réalisé. C'est absurde. Même si, par impossible, il existait des polarités isolées, leurs relations magnétiques les conduiraient inévitablement à redevenir bipolaires le plus tôt possible, par interpénétration. C'est ce qui les rapprocherait et les unirait. Elles ne pourraient donc pas rester unipolaires bien longtemps.

 

On comprend qu'il n'y ait aucun lien entre la théorie de la gravitation par courbure de l'espace, et la théorie de l'"électro-magnétisme". Deux présentations totalement différentes de l'attraction, du fait de l'ignorance de ce qu'est un champ magnétique. Comme on le montrera, le magnétisme permet d'expliquer à la fois la gravitation et les relations attribuées aux "charges électriques" des particules, sans avoir à recourir à aucune hypothèse ou supposition théorique, ni à mettre des fausses barbes à "Dieu ".

 

Au lieu de reconnaître l'universalité du magnétisme(c'est-à-dire à revenir sur les premières erreurs de Newton et de Thomson, le premier croyant à l'attraction isolée et la formalisant, le second à la répulsion isolée et la formalisant, tous deux abusés par le fait que les effets du magnétisme peuvent toujours être apparemment isolés, puisque deux aimants s'attirent et se repoussent toujours simultanément et pourtant ne montrent que l'attraction ou que la répulsion entre eux à un moment donné), on enseigne l'existence de particules unipolaires, éternellement unipolaires, parce que "chargées électriquement", ce qui évidemment ne veut rien dire : il n'existe pas de charges électriques mais seulement des champs magnétiques ayant des effets électriques. Plus en science encore qu'ailleurs, on devrait s'interdire de parler de choses qu'on ne sait pas définir. C'est le cas des charges, mais c'est aussi celui de l'énergie, de la particule, de la matière ou encore de l'univers.

 

Donner des noms à des phénomènes est au début facile, mais quand on se met à y croire comme à des réalités distinctent les unes des autres (c'est Moïse qui disait qu'on "crée" en nommant), on se promet à la longue des complexifications à n'en plus finir. C'est exactement dans cette situation que la Science se trouve aujourd'hui, et elle n'a qu'à tendre la main pour retrouver la sérénité de la compréhension.

 

Deux "charges électriques opposées" s'attirent. Pourquoi ? La Physique constate le rapprochement mais ignore pourquoi. Comment cela se produit, elle l'ignore également. Mais cela n'empêche nullement de construire des théories telles des châteaux de cartes, appuyant la précarité des unes sur la précarité des autres. En fait, si charges opposées il y a, il n'y a absolument aucune raison pour qu'elles s'attirent. Elles sont ce qu'elles sont, et alors ?

 

Pourquoi s'attireraient-elles ? Elles ne le feront que dans le BUT de créer l'unité dont elles ont besoin parce que cette unité est leur vraie nature. Sinon elle ne feront rien.

Cela n'est pas une vue de l'esprit mais se démontre.

 

Donc même à supposer que de telles particules existent, décrire leur fonctionnement réel conduit à faire appel à des principes sans aucun fondement et sans aucune explication du genre : ce qui est opposé s'attire... Et malgré tout reste ce qu'il était. Du pur délire.

 

En fait on appelle "charges opposées" ce qui s'attire.

 

Encore une fausse barbe de "Dieu". Et cette "science" se permet de donner des leçons de scientificité aux métaphysiciens pour lesquels les causes de ces phénomènes sont limpides !

 

Ces concentrations d'énergie que sont les particules, après des milliards d'année de tels contacts permanents en attraction, ne pourraient rester longtemps unipolaires : l'interpénétration des champs ferait que l'électron absorbe immédiatement l'"énergie positive" (terme impropre bien entendu mais utilisé par facilité de langage), et le proton l'"énergie négative". En fait, chaque particule atomique finirait par se retrouver ainsi bipolaire de toute façon, et ne tiendrait pas trois secondes.

 

La charge unique des particules est donc, comme la croyance en la matière, un détour inutile. Non seulement elle ne permet ni de constituer de la matière, ni d'en maintenir l'existence, mais en plus elle ne peut perdurer, et les particules, tôt ou tard, se retrouveront bipolaires. En fait, elles ne peuvent pas ne pas l'être, et cela est vrai de tout corps attirant un autre corps (y compris l'homme et la femme dont chacun sait qu'ils sont chacun dualistes).

 

Il est donc plus raisonnable d'établir d'emblée que toute particule est un aimant complet muni de ses deux polarités magnétiques, car cela permet non seulement d'expliquer l'origine des particules à partir du néant, mais aussi d'expliquer de façon totalement satisfaisante la naissance progressive d'atomes solides susceptibles de rendre compte de la matière telle que nous la ressentons effectivement dans le temps.

 

On dira peut-être que la particule bipolaire est une hypothèse non vérifiée, mais on la vérifie tous les jours puisque tous les jours on est obligé d'inventer des concepts permettant de maintenir un semblant de cohérence aux théories se refusent à la considérer, même lorsqu'on constate les effets répulsifs de la "gravitation" censée n'être qu'attractive (par exemple avec le Soleil ou les anneaux des grosses planètes), ou qu'on est obligé d'associer à toute particule une "anti-particule" permettant de rendre compte de comportements opposés à celui qui serait convenable.

 

Le "scientifiquement correct" coûte très cher en travaux de laboratoire, en matière grise et en temps d'ordinateur.

 

Ce qui caractérise la bipolarisation, c'est la dualité des fonctions attraction/répulsion, et non l'existence supposée de "pôles" réels. Et de fait, une particule interprétée comme chargée électriquement en positif ou en négatif est également dotée de cette double fonction magnétique : elle attire son contraire, elle repousse son semblable. Elle est donc dualiste.

 

Alors ne nous battons pas inutilement. Prétendre qu'une particule manifestement dualiste a une charge unique lorsqu'il est clair que reconnaître une bipolarité intrinsèque permet de résoudre tous les problèmes théoriques que pose l'interprétation mono-charge, relèverait d'un "masochisme scientifique" difficile à comprendre.

 

La dualité magnétique des particules est une évidence tellement criante que la refuser n'est que le moyen de complexifier à l'infini les théories chargées de justifier des observations avec lesquelles elles n'ont aucun rapport.

 

Il n'est pas nécessaire d'aller plus loin pour tout esprit un tant soit peu scientifique : une théorie qui pose autant de problèmes et rend impossible tout rapport avec la réalité quotidiennement observée doit être abandonnée sur le champ. Si l'on s'obstine à vouloir croire à l'existence de particules atomiques unipolaires, c'est à l'évidence que l'on est plus attaché à la confirmation de préjugés qu'à la compréhension scientifique.

 

IL N'EXISTE QU'UNE SEULE SORTE DE PARTICULE, ET CHACUNE EST UN AIMANT COMPLET MUNI DE SES DEUX POLARITÉS MAGNÉTIQUES.

 

Nous n'allons pas ici entrer dans le détail de ce qui conduit à cette certitude, ni montrer que les expériences interprétées en termes mono-charge peuvent en fait être interprétées de façon beaucoup plus féconde en termes bipolaires. Disons simplement que l'origine des particules magnétiques n'est plus du tout un mystère, alors que les particules à une seule "charge" attendent encore leur explication. Disons également que ces particules bipolaires rendent parfaitement compte des observations tant macro-cosmiques qu'atomiques, et surtout qu'elles permettent de donner à l'atome une stabilité mécanique presque indestructible, tout à fait nécessaire dans un univers constamment bousculé et perturbé. Jamais un atome ne pourrait maintenir sa cohésion dans un tel jeu de perturbation s'il était régi par les équilibres précaires actuellement en vigueur (pas plus que ne le pourrait un système planétaire régi par le principe de Newton ne reposant que sur un équilibre provisoire entre gravitation et vitesse orbitale).

 

On considère généralement que la Physique quantique est valide parce qu'elle est féconde techniquement. En effet, les réacteurs nucléaires (pourtant surtout issus de la Relativité d'Einstein), les transistors etc. peuvent lui être attribués. Cela dit, si la théorie était la bonne, il est probable qu'elle serait beaucoup plus féconde encore. En tout cas ceux qui prétendent que la théorie magnétique de l'atome est moins féconde parce qu'elle n'a pas permis de créer des transistors devraient essayer de la mettre en pratique, ce qui n'a été jusqu'à présent fait par aucun laboratoire d'envergure (sur la Terre, car on sait bien que l'essentiel de la technologie extraterrestre, que ce soit en modes de communication ou de propulsion, est de nature magnétique, ce qui explique les perturbations réciproques subies, nos moteurs par les champs émis par les OVNI, et leurs systèmes de communication par nos bombes atomiques). Le jour où notre science acceptera d'unir ses capacités technologiques et mathématiques à une conceptualisation et une compréhension métaphysiques, l'humanité fera un bond immense. Cela viendra.

 

Quoi qu'il en soit, le fait d'interpréter différemment les phénomènes n'a aucune raison de modifier ces derniers, et ce n'est pas parce qu'une particule est toujours bipolaire que E n'est plus égal à Mc². Le fait que la masse soit constituée de particules de charges contraires, ou de particules semblables à charge dualiste, n'influe en rien sur le fait que la masse peut être transformée en énergie et vice-versa. L'intérêt de l'atome magnétique n'est certes pas encore utilitaire, mais il est sans concurrence au niveau explicatif.

 

En outre, il est le seul dont l'origine puisse être expliquée.

La science est coutumière du fait d'utiliser des phénomènes physiques qu'elle n'est pas en état d'expliquer. Même l'électricité, la gravitation ou la radioactivité, entre nombreux autres problèmes comme le feu lui-même, restent des phénomènes extrêmement mystérieux aussi bien pour la physique classique que quantique. Certains de ces phénomènes ne seront jamais éclaircis tant que sera ignoré le principe créateur de l'atome (exposé dans nos livres)

 

 

 

LA RADIOACTIVITÉ, comme l'électricité etc.,

NE S'EXPLIQUENT QU'AVEC L'ATOME MAGNÉTIQUE

(ou unitaire)

 

Quelles que soient les tentatives d'explications données par les spécialistes, la radioactivité demeure très mystérieuse dans sa nature profonde ; pourtant elle est reconnue, mesurée, utilisée en diverses circonstances.

 

On sait toutefois que c'est souvent une "onde" de fréquence parfois néfaste par son "activité" sur l'organisme, et on en connaît superficiellement les limites.

 

Mais tous les corps produisent de telles ondes, du simple fait qu'ils sont constitués d'atomes eux-mêmes formés de particules bipolaires en rotation sur elles-mêmes. Notre corps aussi est radioactif, et c'est pourquoi, dans les limites de certaines fréquences, cela n'est pas forcément dangereux.

 

La science ne peut qu'ignorer la nature de la radioactivité, puisque depuis un siècle, l'atome est décrit comme formé de particules isolément chargées d'"électricité positive" ou "négative", ce qui, on l'a dit, est une erreur : il est absolument impossible de séparer les deux polarités de quoi que ce soit. De tels atomes n'ont d'ailleurs aucune raison d'émettre quelque onde que ce soit, ils ne le pourraient pas.

 

Au contraire, les particules étant toutes des aimants complets, s'attirant ET se repoussant mutuellement avec la même force, lorsque l'une d'elles tourne sur son axe passant par son centre de gravité, et à la condition que l'axe des pôles soit décalé par rapport à l'axe de rotation (ce qui est toujours le cas, tous les autres chutant nécessairement sur les noyaux), elle engendre une "onde" alternativement NORD et SUD qui se propage à distance dans toutes les directions.

 

Dans l'atome magnétique, les "masses" s'entraînent mutuellement en rotations synchronisées et symétriques de leurs pôles, et en translations orbitales, grâce à cette double polarité (sinon, il n'y a aucun mouvement durable possible). Elles ne peuvent pas échapper à ces mouvements qui s'expliquent très aisément, et si d'aventure les circonstances les en empêchent, elles chutent l'une sur l'autre, ou au contraire s'éloignent, indifférentes du fait de rotations qui ne sont plus synchronisées.

 

Dans un atome, le noyau central a la même fréquence que ses satellites ("électrons"), ce qui est automatique et inévitable (des expériences le prouvent), allant à la même vitesse de rotation. C'est ce synchronisme symétrique inévitable qui leur permet de s'attirer en toutes positions relatives comme si la RÉPULSION était inexistante, ou inopérante (des expériences le prouvent également). C'est ce qui a induit les physiciens en erreur, qui ne croient qu'à l'attraction entre noyau et électrons. Ainsi, Bohr a-t-il pu inventer un atome purement attractif entre masses de "charge opposée", et Newton croire à la gravitation entre masses planétaires.

 

Lorsque l'on étudie de près les relations magnétiques en présence, on comprend que l'atome se campe ainsi dans une fréquence qui lui est propre et définitive, avec une cohésion quasiment indestructible et des vitesses auto-régulées.

 

Mais nous savons aussi que l'adjonction d'énergie produit une "activation" des mouvements, qui, sans modifier les particularités intrinsèques de l'atome, peut le modifier en éloignant les électrons du noyau.

 

C'est en général ce qui se produit. Mais dans le cas de corps très compacts et denses, la matière se dilate très faiblement et maintient les vitesses de rotation pratiquement constantes, et ce sont les mouvements orbitaux qui se trouvent le plus accélérés, mais sans modification sensible des distances de ces orbites. Les électrons, retenus avec plus de force et en même temps expulsés avec plus de violence durcissent le rayonnement.

 

C'est là l'une des causes de la radioactivité. Les atomes anormalement agités déversent vers l'extérieur d'importantes quantités d'énergie, qui provoquent à leur tour des perturbations importantes dans l'équilibre atomique des corps à l'entour.

 

Les éléments naturellement radioactifs, genre radium, le sont du fait du nombre particulièrement élevé de leurs électrons, qui rendent plus difficile le maintien d'un équilibre interne de l'atome. Plus les particules satellites sont nombreuses, plus elles se perturbent mutuellement.

 

Et le synchronisme subit des irrégularités. Cela est accentué par la proximité des électrons entre eux, qui rend plus violentes leurs relations magnétiques.

 

Répartissant son énergie entre un nombre trop grand d'électrons, le noyau maintien vis-à-vis d'eux des distances moindres que dans les atomes stables. Les relations magnétiques entre électrons et noyau sont donc elles aussi plus violentes, et les rotations plus rapides. De ce fait, certains atomes peuvent atteindre des fréquences lumineuses appartenant au spectre visible.

 

Ces fréquences peuvent même atteindre la gamme des rayons X ou plus encore, si le nombre des électrons est tel que leurs distances avec le noyau sont particulièrement réduites. La stabilité d'un atome se trouve ainsi en raison inverse du nombre de particules entre lesquelles le noyau doit répartir son énergie pour maintenir la cohésion de l'ensemble, et des électrons peuvent ainsi s'échapper.

 

Cela permet aussi de comprendre pourquoi les onde hertziennes, très courtes, passent facilement au travers d'écrans de forte épaisseur (fréquences incompatibles), alors que des ondes très longues seront souvent perturbées ou arrêtées par des écrans légers. Rien dans la Physique quantique ne permet d'expliquer ces diverses catégories d'ondes simplement attribuées selon l'observation à des sources atomiques différentes. C'est bien normal dans la mesure où la croyance en des particules dotées d'une seule polarité empêche d'expliquer même la genèse d'une onde, quelle qu'elle soit.

 

III - Conférence Approche de l'HYPERSCIENCE

par Léon Raoul et Frank HATEM

 

RÉSUMÉ DE LA NAISSANCE DE L'UNIVERS SELON LA THÉORIE DE L'ATOME UNITAIRE

 

Une conférence de Léon Raoul et Frank HATEM qui résume très succinctement la théorie d'avant-garde de l'origine de l'univers qui est en train de secouer très fortement toutes les conceptions actuelles au point qu'on essaie régulièrement d'en " emprunter " tel ou tel aspect.

 

Frank HATEM : Nous avons souvent au fond de nous, surtout quand on est adolescent (ensuite, cela s'estompe) l'impression que NOUS SOMMES LE TOUT. Une espèce d'intuition profonde qui se confond avec un grand sentiment de solitude de l'Etre, simplement parce qu'on n'a conscience que d'une seule conscience : " je suis le seul " je suis " de mon univers ", et cette conscience que je suis contient tout. Il n'y a rien dans ce monde qui ne soit avant tout un objet dans ma conscience.

 

Or on a l'impression également d'être une partie du tout, à force de se confronter au monde qui semble extérieur. Expliquer la conscience c'est expliquer cette double sensation, ce paradoxe de l'Etre. Je sens bien que je suis le tout, et pourtant j'ai l'impression d'être au centre du Tout que je ressens à l'extérieur de moi. C'est parce qu'il y a cette impression (que je suis au centre du tout) qu'il y a la conscience. : impression d'être limité, d'être partiel face au tout, soi face à " non-soi ".

 

Léon Raoul HATEM : Jusqu'à présent, dans ce colloque, on a fait beaucoup de Physique qui est le domaine des effets apparents. A présent il faut véritablement approfondir la Métaphysique. Car la Métaphysique c'est le domaine des causes, non des effets. Les effets nous les connaissons, nous les vivons journellement, ce qu'il faut connaître maintenant c'est la partie cachée, qui se trouve à gauche du tableau ci-dessous

Ici à gauche de la ligne médiane sous le 4, c'est le domaine des causes où rien n'existe, mais où tout EST, et là à droite c'est là où tout existe mais n'est pas. Là, les "réalités" existent apparemment, l'esprit, la matière, l'univers. Alors on va essayer de vous expliquer d'abord pourquoi il y a cette fameuse conscience, je crois que Frank, qui a découvert cela en 1985, va vous l'expliquer.

 

Frank : Oui oui, on est là pour çà. Je voudrais simplement relier cela à ce qui a été dit aujourd'hui. "Tout existe", c'est un peu le champ cosmique dont parlait Léon Geerinckx.

 

En fait c'est une potentialité infinie ; et rien n'existe, c'est la cause de cette potentialité non manifestée ; les deux sont intimement liés puisque la cause devient l'effet. Et ce qu'il est important de dire maintenant au travers de ces traditions anciennes et un peu aussi de la Physique moderne, ce qui est véritablement c'est la cause des choses, et les apparences finalement ne sont qu'une illusion "entre guillemets". Comme disait David Bohm, un monde déplié qui n'est pas la vraie face de l'univers. Et au fond, pourquoi est-ce qu'il y a autre chose que le vrai, autre chose que les causes, autre chose que l'absolu, pourquoi est-ce qu'il y a le relatif, le monde physique, alors que l'on sait très bien que cela n'est pas, que c'est mon esprit, vision de mon esprit. 

 

Disons pour résumer que, sans les effets manifestés, on ne pourrait pas dire que les principes absolus sont effectifs.

 

L'effet est indispensable à la cause, sinon, ce n'est pas une cause.

 

On sait très bien que le monde que nous percevons c'est notre esprit. Cette intuition profonde de chacun que "je suis'" est la seule réalité, que tout est une sensation du je suis, tout est le je suis, conduit les métaphysiciens à conclure que si je change mon esprit je vais changer le monde. Evidemment, si l'univers est ma sensation, cela veut dire que je suis responsable de cet univers ; on en reparlera largement.

 

Voilà donc les termes dans lesquels à mon avis se pose le problème : pourquoi quelque chose à la place de rien, pourquoi cette séparation alors que c'est l'unité, pourquoi y a-t-il cet univers apparent , par conséquent "extérieur", impression que l'univers m'est extérieur, et finalement pourquoi il y a la conscience. Lorsqu'on a compris le pourquoi de ce phénomène de conscience, les phénomènes physiques ne sont plus des problèmes, puisqu'ils en découlent. 

 

On va aller au plus direct et au plus simple pour expliquer la conscience, chose que ni les philosophes, ni les scientifiques, ni les théologiens, ni les psychologues n'ont jamais pu expliquer. Il n'y a qu'une seule façon à mon avis d'expliquer pourquoi il y a quelque chose à la place de rien, c'est de comparer "quelque chose" et "rien".

 

Comprendre pourquoi il n'y a pas l'un permet de saisir pourquoi il y a l'autre. Donc essayer d'abord d'analyser chacune de ces deux choses et les comparer. Qu'est-ce que c'est que rien, et qu'est-ce que c'est que tout. Et c'est dans cette analyse que l'on va pouvoir trouver une explication de la vie, du Je-suis, du phénomène d'univers perçu à l'extérieur.

 

Alors on va comparer le néant et l'être. Le néant, c'est ce qui devrait être. L'être c'est l'apparence, le fait qu'il y a une sensation d'univers ; il n' y a pas d'être sans sensation d'un univers.

 

L'être consiste à avoir l'impression d'un univers extérieur à soi. Le néant c'est l'inverse, c'est l'absence de cette apparence. Alors on va essayer de voir ce qui est nécessaire pour qu'il y ait néant, et ensuite ce qui permet l'être.

 

L'être, tous les yogis vous le diront, lorsqu'on se plonge en soi-même pour trouver la réalité ultime de soi-même, on se trouve face à rien. De même lorsque le physicien essaie de se plonger au fin-fond de la matière, de la particule atomique, il ne la trouve pas, il se trouve face à rien.

 

Si on s'analyse un peu en se dépouillant de ce qui n 'est pas soi, on finit par se trouver au noyau de soi. Et ce qui n'est pas soi, c'est d'abord le corps : il est clair qu'on peut se passer de son corps et continuer d'être. Les expériences de NDE (mort imminente) dont on a parlé tout à l'heure le suggèrent très fortement. On peut évacuer bien d'autres choses que le corps. On peut évacuer ses sensations physiques, ses émotions, et même ses pensées, considérées, ressenties comme des objets extérieurs. On peut observer ses pensées comme des objets qui vont et viennent tout en ne remettant pas en cause le soi, le Je-suis. C'est important comme expérience, comme déduction, car cela veut dire que le soi, le Je-suis, c'est tout simplement une opposition du zéro et de l'infini, qu'on peut représenter par un cercle avec un point au centre comme le montre aussi Gabrielle JANIER. C'est à dire que le je suis, a toujours l'impression d'être au centre et d'avoir l'infini à l'extérieur. Le tout me paraît extérieur et je crois en être le centre. Ca c'est la conscience, la simple opposition du zéro et de l'infini, exclusivement du point de vue du zéro (car l'infini contient le zéro et n'a donc aucune conscience de son, ou ses, centres).

 

L'opposition du zéro et de l'infini, c'est l'être (ce qui veut dire que l'être n'est pas seulement le centre, le zéro, mais le centre ET "l'univers extérieur", et surtout leur relation).

 

Mais quel zéro et quel infini ? D'où viennent-ils ces deux principes ? Est-ce moi qui les crée, ce qui évidemment leur retirerait tout intérêt explicatif ? Non. Ils sont le néant. 

 

Si j'analyse maintenant le néant, qu'est-ce que cela peut être sinon l'unité du zéro et de l'infini ? L'"unité du zéro et de l'infini", cela veut dire un rien qui est tout, ou un tout qui est rien. L'unité du zéro et de l'infini c'est le tout qui est nul ou le zéro qui est infini. 

 

Léon-Raoul : C'est le rien infini. Rien partout ! A l'infini ! 

 

Frank : Oui, et c'est forcément cela le néant puisque cela doit être obligatoirement nul, mais cela doit être également obligatoirement infini, sinon cela veut dire qu'il y a quelque chose pour le limiter et donc que ce n'est pas le néant. 

 

Léon-Raoul : Et le néant est une nécessité. C'est la seule chose qui n'ait pas besoin de raison d'être. Si l'univers existait réellement, s'il était matériel, d'où viendrait-il ? Pourquoi serait-il matériel ? Alors que si nous partons du néant nous n'avons pas besoin de le justifier. Et si nous expliquons l'apparition de l'effet de matière à partir de lui, alors on a une idée juste de l'univers, qui s'avère forcément être une apparence et non pas une réalité. Si c'est le néant au début, c'est le néant à l'arrivée. Il n'y a absolument rien d'objectif, il n'y a aucune raison qu'il y ait quelque chose d'objectif dans l'univers, il y a simplement une apparence subjective d'univers qui est la sensation du Je-suis, cet effet de conscience. 

 

Notre conscience intelligente à laquelle nous nous identifions est évidemment assez différente, elle est une évolution de cette conscience originelle qui au départ n'est pas vraiment " consciente ". Mais le fond de notre conscience est bien cela : simplement un effet d'extériorité, une opposition, une incompatibilité entre deux principes immatériels.

 

Frank : Le néant va de soi et n'a pas besoin de cause ; la conscience au contraire a besoin d'être expliquée. Et maintenant la question devient la suivante : pourquoi ce qui devrait être : le rien infini, n'" est pas ". Pourquoi ces deux principes (zéro et infini) se séparent l'un de l'autre (c'est la conscience), alors qu'ils devraient être unis (puisque le néant devrait être). C'est en ces termes que se pose le vrai problème. 

 

Pour le résoudre, il faut d'abord être certain que l'esprit est capable de le résoudre. Beaucoup disent le contraire et croient l'homme trop limité. Ils se trompent. L'homme est limité mais pas l'esprit. L'esprit est tout, et rien ne s'oppose à ce que celui qui est esprit se comprenne lui-même. Ceux qui croient être des hommes se trompent. Ils sont l'esprit qui se croit un homme. Pour comprendre il faut cesser de se croire un homme (illusion) et savoir que l'on est le Tout, voilà tout.

 

Il faut étudier ces deux aspects du néant. Tout d'abord l'infinité : il faut que ce principe d'infinité existe pour que le néant soit. Il faudra que le principe de nullité existe aussi. Vous direz : si des principes existent, ce n'est pas le néant. Si. C'est le néant. Mais pour que le néant soit, il faut que ces principes de zéro et d'infini existent également.

 

Ce qui ne veut pas dire que l'esprit existe pour les inventer. Ils existent sans lui. Il y a un Tout, et ce tout est nullité.

 

Vous comprenez aisément que même si c'est le néant, ce néant est le tout, et par conséquent le néant n'empêche pas que le principe-même de totalité, ou d'infinité (c'est la même chose), soit.

 

Ce principe d'infinité est quelque chose d'absolu, c'est-à-dire inconditionnel. Il n'y a pas de possibilité qu'il n'y ait pas un tout. Si ce tout est Dieu, il y a un tout. Si le tout est la matière, ou l'univers, il y a un tout. Si c'est l'esprit, cet esprit est le tout. Et même si c'est le néant, le néant est le tout. Ce principe ne demande aucune condition. Et là je ne suis pas en train de lui donner une forme. Je ne suis pas en train de dire que tout l'univers ou tout l'espace existe. Quel que soit le tout, si vide soit-il, le tout existe.

 

L'infini, synonyme du tout dans notre vocabulaire, est un principe absolu. Je serais surpris que vous pensiez qu'il puisse ne pas y avoir de Tout.

 

Maintenant je vous pose la question pour le Rien. La nullité est-elle un absolu au même titre ? Y a-t-il forcément rien ?

 

La salle : S'il y a néant, il y a rien. 

 

Frank : Ceux qui ne croient pas au néant, qu'ils soient physiciens ou déistes, ne croient pas au " Rien ", alors que tous, même les partisans du néant, croient au " Tout ". La théorie de la Nécessité du Néant démontre, certes, que le Tout, quel qu'il soit, est nul. Et que le néant va de soi. Mais elle ne démontre pas que la nullité, elle, est forcément infinie. L'est-elle ? 

 

Dois-je interpréter votre silence comme une réponse ?

 

Bien sûr que non, le zéro n'est pas forcément infini. Il peut l'être si c'est le néant, mais la nullité peut s'appliquer à bien d'autres choses. Elle n'est pas un absolu. La nullité est relative.

 

Relative à quoi ? A tout et au Tout, bien sûr. Et il faut remarquer une chose : c'est que la nullité, si elle est, est à la fois vide du Tout et de toute chose. Pour elle, cela ne fait pas de différence. L'essentiel est qu'elle ne contienne rien.

 

Il n'y a pas de différence, du point de vue du zéro, entre tout et quelque chose. Les deux le nient de la même façon, les deux doivent être exclus de la même façon afin que la nullité soit. 

 

Nous ne nous plaçons pas dans le cas de l'univers où la nullité est possible, en excluant n'importe quoi. Toute absence, même locale, donne sa réalité au principe de nullité. Nous nous plaçons dans le cas du néant, où, pour que la nullité soit, elle ne peut exclure que le principe absolu de totalité ou d'infinité, ET IL EST INDISPENSABLE QU'ELLE L'EXCLÛT, car si elle ne l'exclut pas, elle le contient, et le principe de nullité n'est alors pas effectif.

 

En quelque sorte, la nullité du tout est nécessaire, mais impossible. Le Néant reste une nécessité, jamais une réalité. C'est pour cela que l'illusion est. L'Etre.

 

Il n'y a pas d'infini effectif. L'infini est une nécessité au même titre que le néant. A aucun instant il n'y a l'infini, ce Tout indispensable, et c'est pourquoi à tout instant il n'y a rien.

 

Bien que relatif, le rien est donc plus " vrai " que le Tout, cet Absolu.

 

Il n'est pas difficile que la nullité soit. Du fait même que l'infini est une tendance, une nécessité inaccessible effectivement, la nullité est, excluant tout ce qui n'est pas encore. Et mieux, même si l'infini était, elle serait d'autant mieux.

 

Le Relatif est donc la Réalité. L'Absolu n'est que le But. En tant que but, il est la source d'énergie qui engendre le monde, l'illusion, son évolution et ses apparences temporelles.

 

La nullité est ce qui engendre l'illusion. L'infini l'empêcherait.

 

Qui dit nullité dit relativité donc réalité. Qui dit infinité dit Absolu et donc but inaccessible, mais vraie source d'énergie qui conduit la nullité à annihiler de plus en plus de l'infini. C'est tout de même une drôle d'histoire que l'histoire de l'Etre.

 

Car cela explique l'Etre. La dualité. Inutile que j'insiste, vous avez compris le principe (revoir le détail dans le site magnet.htm). L'Etre qui est sensation d'extériorité de l'infini par un centre qui est zéro. Le zéro est vide de l'infini qui s'impose, et c'est pourquoi j'ai à l'extérieur de moi ce que je dois intégrer. C'est la cause de l'amour universel qui caractérise l'Etre et son énergie. Cette opposition du zéro à l'infini c'est la sensation elle-même, c'est la CONSCIENCE. Unique, éternelle, totale. Ce qui nous fait dire " je " par opposition à l'illusion d'un infini extérieur vers lequel nous sommes en " expansion " apparente, mais en fait que nous " intériorisons " de plus en plus. C'est ainsi que se fait l'évolution qui est évolution de la mémoire. Je contiens de plus en plus d'expérience du monde. 

 

Il n'y a donc de nullité que si le principe d'infinité n'est pas contenu en lui ; s'il est exclu de lui ; s'il lui est en quelque sorte "extérieur". Le maintien à chaque instant de l'extériorité de l'infini par rapport au zéro, c'est la conscience. 

 

Léon-Raoul : On peut être zéro sans être infini, alors qu'on ne peut pas être infini sans être nul. 

 

Frank : On peut être zéro sans être infini, donc relativement à autre chose. On peut être partiellement zéro, zéro peut s'appliquer à quelque chose et non à autre chose, alors qu'on ne peut pas être tout sans être infini ; on ne peut pas être tout relativement à autre chose, qui ne ferait donc pas partie du tout ! 

 

Le zéro est donc un principe relatif. La preuve du fait d'être relatif, c'est que le zéro ne peut pas être uni à l'infini sans le contenir. Pour être effectivement nul, il doit donc "s'en vider", s'opposer à lui. Or précisément, l'opposition du zéro à l'infini, C'EST LA CONSCIENCE.

 

La conscience, on l'avait définie concrètement par la méditation comme l'opposition du zéro à l'infini. 

Ce qui permet de dire que la conscience a un rôle métaphysique indispensable qui nous permet de comprendre sa cause : la conscience est nécessaire parce que le néant est nécessaire : le néant est la nécessité de base, la seule chose qui puisse être par elle-même. Mais pour que le néant soit, il faut notamment le principe de nullité, et pour que le principe de nullité soit, il faut qu'il s'oppose à l'infini ce qui engendre l'effet de conscience d'un infini extérieur : le pur Je-suis. Ainsi naît l'illusion d'ESPACE infini pour celui qui s'en croit le centre.

 

La conscience permet la nullité du néant, tandis que son infinité n'exige aucune condition. Mais pour que la conscience se maintienne d'instant en instant, ce qui est évidemment indispensable puisque c'est dans l'instant présent que le néant est nécessaire, et donc dans l'instant présent que la conscience lui est indispensable, eh bien la conscience établit une barrière presque infranchissable qui ne permette pas l'entrée de l'infini dans le monde du soi : c'est la matière, le corps, la limitation moi/univers.

Je ne suis pas en train de passer du néant à l'univers par un tour de passe-passe, je suis simplement en train d'expliquer la raison pour laquelle il faut une apparence d'univers : le fait d'avoir la sensation d'un extérieur et de faire en sorte que cet extérieur résiste à l'intégration en moi, c'est précisément la résistance de la matière qui le permet : cette impression de solidité, extérieure à ce que nous considérons comme le centre (soi).

 

Et là je voudrais répondre au problème de l'ego qui est si important : pourquoi a-t-on un ego. Et la réponse est également la réponse au mystère de l'INCARNATION : pour que la conscience se maintienne séparée de l'infini, il faut qu'elle ne se contente pas d'être nulle. S'identifier au zéro ne permet pas cette défense, et la meilleure preuve est que, spirituellement, c'est en allant vers le centre nul de soi que l'on peut atteindre à l'infini et non en cherchant l'infini, l'expansion de conscience. Au centre, comme à l'infini, l'unité est. Ce n'est pas un problème pour l'infini puisque celui-ci peut contenir le zéro et même être uni à lui. Mais c'est un problème pour le zéro qui refuse cette union afin d'être effectif. Il n'y a qu'une seule solution pour lui : la conscience au lieu de s'identifier au pur centre s'identifie à une partie du tout, proche du centre. Elle établit une "image du soi" qu'elle peut défendre. Et c'est au niveau de cette image que se situe véritablement la conscience, pour la simple raison que là où s'établit la confrontation avec l'infini, là se situe la conscience. Le corps, la personnalité, quelle qu'elle soit, constitue la "ligne de défense" où la conscience s'oppose au monde. Le reste n'est pas conscient. Voilà pourquoi il y a incarnation, pourquoi "Dieu" chute dans la matière, pourquoi je tiens à mes limites, et pourquoi je m'identifie forcément à mon corps, à mon ego, alors que de toute évidence, je suis infiniment plus vaste que cela.

 

Cela est la source de toutes les confusions et de toutes les souffrances.

 

L'étude du néant, seule nécessité absolue, seule chose vraiment importante, nous permet donc de comprendre pourquoi il y a la conscience, et d'emblée pourquoi il y a l'univers et l'ego. Cela résout aussi la question de l'esprit créateur. L'esprit est créateur parce que, en s'identifiant à une partie du tout, je définis mon complément à l'extérieur : l'univers que je vis et que j'ai besoin d'intégrer pour être un. Chacun de nous a une image différente de lui-même et donc chacun est créateur d'un univers différent. Et effectivement, si je travaille à changer mon image de moi, je change mon destin.

 

Tout cela résout enfin l'éternel problème le plus fondamental de l'humanité que ni les vedantistes, ni les taoistes, ni les kabbalistes, ni les philosophes, ni les physiciens n'ont jamais pu résoudre faute de bien vouloir étudier la seule chose réelle qui soit : le néant. Le problème du Soi, du " pourquoi quelque chose à la place de rien ". Et croyez-nous, il n'y a pas le moindre orgueil dans cette affirmation. L'orgueil, c'est de se limiter.

 

Lorsqu'on n'étudie que les effets, les apparences, on passe à côté des causes, de même que lorsqu'on considère le Néant comme indigne d'intérêt. Cette peur du néant qui fait que généralement on ne veut pas en entendre parler sous le prétexte qu'on ne peut rien en sortir ou qu'il n'existe pas, n'est qu'un subterfuge psychologique lié à la conscience dans son rejet de l'infinité : si j'acceptais d'être infini, le néant serait, et la conscience est précisément là pour s'y opposer. Donc l'Etre haït le Néant.

 

Léon-Raoul : Il faut aussi expliquer la nature dualiste de l'esprit à partir de cette conscience. Il faut savoir que cette conscience est la séparation des deux principes, dans le but que l'unité, le néant, soit. Sinon, cela ne sert à rien qu'il y ait un zéro. Et la volonté d'unité est l'autre aspect de l'esprit. 

 

Frank : Autrement dit dès l'instant qu'il y a conscience, il y a amour qui provient de la nécessité première du néant, nécessité de l'unité entre zéro et infini, et finalement entre soi et l'univers. 

 

L'esprit est cette dualité séparation/unification, conscience et amour. La nécessité d'unité, d'union avec l'infini, est première, c'est la nécessité du néant ; donc l'amour est la première volonté dans l'histoire, et la conscience n'est là que pour le permettre. Donc nous créons un univers pour pouvoir l'aimer, comme on dit de "Dieu" dans certains mythes religieux, parce que c'est la recherche de l'unité avec l'infini qui permet l'unité. Dès l'instant qu'il y a eu séparation, il y a amour, et sous toutes les formes possibles et imaginables. Toutes les forces de l'univers sont cet amour, que ce soit la sexualité, la gravitation, et même la communication que nous sommes en train de faire, c'est cet amour, façon de se rendre compte de l'unité de l'esprit entre nous, que nous ressentons les mêmes réalités, souffrons les mêmes choses parce que nous sommes un. Communiquer c'est donc une façon de mettre cette unité en évidence, c'est une façon de s'unir ; d'où la colère et la guerre lorsqu'on n'arrive pas à se mettre d'accord alors qu'on désire ardemment cette unité.

 

Léon-Raoul : Toute l'énergie de l'univers est cet amour. et à propos d'énergie, il faudrait dire pourquoi l'esprit devient énergie magnétique. et par suite matière. Ce que je vais vous expliquer tout à l'heure, c'est la création de l'univers à partir de cette force magnétique. C'est-à-dire que l'on a deux forces, l'attraction qui est l'amour, la nécessité d'unité, et la répulsion qui est la conscience, la séparation.

 

L'amour c'est l'attraction magnétique, la conscience c'est la répulsion magnétique. Et avec cela vous allez voir se produire le principe créateur que l'on nomme " Dieu ", et qui est simplement un principe mécaniste où il n'y a que cette attraction et cette répulsion qui constitue l'Etre issu paradoxalement de la nécessité de nullité du Néant.

 

La nature-même de l'univers est cette dualité spirituelle attractive et répulsive, forme magnétique originelle de l'énergie, qui explique que tout est intérieur à la conscience : tout atome, tous les atomes.

 

Tout simplement, le fait que la conscience divise le centre et l'extérieur, c'est la répulsion ; et la nécessité d'unité du centre nul avec l'infini extérieur, c'est l'attraction. Purement mental, tout cela.

 

Frank : Deux forces dont on a parlé aujourd'hui en d'autres termes : la conscience c'est ce qui sépare, c'est donc ce qui entretient l'ego, l'inertie du moi, alors que l'amour c'est ce qui nous pousse à nous dépasser, à intégrer l'infini en nous. Vous comprenez à quel point on a raison de dire que tout l'univers est un champ cosmique spirituel puisque le tout est cette énergie intérieure à l'esprit qui le perçoit. A quel point on a raison de dire que tout ce qui est dans le monde est amour. Alors comment la combinaison de ces deux volontés contraires crée-t-elle la matière apparente ? Eh bien précisément du fait que ce sont deux volontés contraires. 

 

Léon-Raoul : Deux énergies qui sont deux nécessités contraires, et c'est dans cette contradiction que se trouve l'effet de matière : immédiatement l'énergie magnétique se matérialise tout simplement parce que lorsqu'il y a opposition entre deux efforts, une force qui va dans un sens (la volonté d'unité, d'intégrer l'infini), et une force contraire (l'inertie du moi qui tire dans l'autre sens), la rencontre est une sensation de blocage. 

 

Dans ma volonté, je vais à l'infini, mais je demeure car je refuse d'avancer. L'effet de matière c'est le choc psychologique, le choc mental entre ces deux volontés contraires. L'effet de matière, c'est la particule atomique, qui se produit là où ce choc entre deux forces opposées a lieu. Une impression de résistance à l'évolution qui est le " grain " de matière. C'est à dire où ? Partout, dans le moi, puisque " je-suis " est tout. En chaque point de l'infini. Tout l'infini est ressenti comme cette matière là où on l'observe. Là où se situe l'effet de matière, là se situe notre résistance mentale. Que l'opposition soit entre deux forces opposées d'un kilo, ou deux forces opposées d'un gramme, c'est la même résistance entre eux ; un effet de matière absolue. Et partout où il y a " grain " de matière, évidemment, c'est qu'il y a opposition de ces deux forces. 

 

On peut donc dire qu'en chaque point, chaque proto-particule atomique est dualiste, dispose de ces deux fonctions magnétiques attraction et répulsion, exactement comme des aimants, et donc possède en elle-même la contrepartie de sa propre existence. La matière et l'anti-matière au coeur même de chaque particule. Cette tension interne explique que quand on casse un noyau, on libère une énorme énergie. Elle n'est plus bloquée dans une forme. S'il n'y avait cette tension dualiste, on ne pourrait pas faire de bombes atomiques. Il n'y aurait aucune raison de pouvoir libérer de l'énergie. On la libère sans comprendre ce qu'est la matière ni ce qu'est l'énergie. Et d'ailleurs pour les mêmes raisons le premier effet constaté dans une bombe atomique est un effet magnétique. Les autres en décolent.

 

On retrouve dans cette dualité cet effet de forces qui fait que la conscience ne peut pas se déplacer mais ressent. Tout l'infini de l'esprit est un immense champ magnétique, une énergie ressentie comme matière là où on la rencontre, là où on l'observe.

 

Frank : C'est la même chose en nous au niveau psychologique, entre notre égoïsme et notre volonté d'aller vers l'autre, d'aimer tout en restant soi, qui est la source de toutes les contradictions internes de l'homme. 

 

Léon-Raoul : Tout à l'heure notre ami Geerinckx nous disait que l'infini est plein. Mais plein de quoi ? Il est plein de non-matière, plein de création mentale de matière et non de matière réelle. 

 

Frank : Chaque point de l'infini est l'esprit. On peut dire que le tout est rempli de cette matière virtuelle, d'embryons de particules qui sont virtuellement des aimants attractifs et répulsifs, et qui, parce que ce sont des aimants, sont obligés de se réunir en " paquets " d'énergie de plus en plus concentrée séparés par un vide de plus en plus profond et vaste. Tout au moins de leur point de vue de " proto-particules ". 

 

Est-ce que tu peux nous expliquer comment, à partir de ces concentrations d'énergie, cela devient de la vraie matière, comment cela prend la forme d'un atome à partir de cette dualité en chaque point ?

 

 

Léon Raoul : A partir de cette dualité, nous allons découvrir le principe qui crée l'atome. Pour cela, nous n'allons pas prendre un aimant, mais deux aimants. Deux aimants qui se trouvent maintenant à grande distance séparés par du vide. Comment est-ce possible que les particules soient séparées par du vide puisque tout est rempli de cette force ? Eh bien à force de vouloir intégrer l'extérieur, la conscience a l'impression de grossir, de grossir, et les centres de volonté se concentrent. la conscience est d'abord + 5 - 5, + 100 - 100, + 100 000 - 100 000, et à force d'intégrer l'énergie qu'elle croit extérieure, sous forme de " grains ", elle finit par se trouver éloignée d'un autre centre de conscience où la même concentration s'opère. 

 

Frank : Il faut évidemment, pour comprendre cela, comprendre que l'esprit unique se croit partout, que le centre de la conscience est partout. Mais ce centre en réalité ne saurait se déplacer, c'est mentalement qu'il croit intégrer l'espace énergétique qui l'entoure et éprouve la sensation de s'étendre et de grossir et de se concentrer en faisant le "vide" autour de lui. 

 

Léon Raoul : Et finalement lorsque deux "particules" se trouvent suffisamment éloignée, il va se produire quelque chose d'absolument époustoufflant : la création d'un atome, alors que la conscience ne cherche qu'une chose : l'unité du néant. Grâce à un principe qui va naître tout seul du fait qu'il y a à distance deux quantités d'énergie mentale dualiste concentrée, deux aimants. 

 

Alors supposons que j'aie deux aimants qui ont cette dualité en eux, qui se trouvent à très grande distance l'un de l'autre. Ils sont forcément très éloignés les uns des autres. De même que les étoiles et les planètes, les noyaux et les électrons, et ce n'est pas pour rien. C'est simplement parce que lorsqu'elle sont très éloignées, elles se repoussent avec la même force qu'elles s'attirent, et donc cessent de se précipiter les unes vers les autres. Alors que tant qu'elles sont à trop courte distance, elles parviennent toujours à maximiser l'attraction entre elles, qui est alors supérieure à la répulsion du fait des distances relatives entre les pôles, et à tomber l'une sur l'autre, car ces deux aimants se placent toujours en attraction préférentielle. Ils ne peuvent faire autrement. Voir la diapo ci-dessous, qui représente des barreaux aimantés et non des sphères pour que ce soit plus clair :

Quand les particules sont à grande distance, elles ne tombent pas l'une sur l'autre, parce que les distances relatives entre pôles deviennent quasiment identiques. Mais elles cherchent néanmoins à maximiser l'attraction de la même façon que ces barreaux, en orientant leurs quatre pôles sur une même ligne.

 

Précisons au passage que si ces proto-particules ne se situent pas approximativement dans le plan de l'équateur l'une de l'autre, et avec des axes des pôles formant un angle ni trop faible ni trop grand, ce qui suit ne peut pas se produire. Elles parviendront tôt ou tard à tomber les unes sur les autres et à constituer des concentrations plus grosses. C'est la raison pour laquelle on constate dans le cosmos que les galaxies, qui sont des atomes, ont des formes d'assiettes. Toutes les étoiles, et leurs satellites de même, se situent à faible distance au dessus ou en dessous du plan de l'équateur du noyau. Cela serait totalement inexplicable avec les théories actuellement enseignées, mais avec la dualité magnétique à la base de la matière, c'est tout à fait normal. 

 

Quelle que soit la distance entre eux, les aimants cherchent à maximiser l'attraction, même si cela ne produit plus de chute violente. Mais comme ce sont des astres ronds, forcément sphériques pour des raisons qu'ils serait trop long d'expliquer, l'attraction maximum est trouvée en tentant de placer les quatre pôles sur un même plan et non plus sur une même ligne comme les barreaux.

 

Ils ne peuvent pas faire autrement que de se mettre en mouvement pour y parvenir. Mais comme les axes n'ont aucune chance d'être parallèles au départ, ils ne pourront maintenir cette attraction maximum sur un seul plan, et l'attraction se maximisera alternativement sur deux plans.

En effet, lorsque ce plan unique est atteint par les quatre pôles après un petit bout de rotation créant tout de suite un axe de rotation (légèrement angulaire par rapport à l'axe des pôles), eh bien le mouvement va continuer, au lieu de s'arrêter (ce serait le cas si la distance était courte), entraîné par l'élan dû à la disproportion entre masses et forces magnétiques.

 

A courte distance, les forces sont violentes, à grandes distances elles deviennent très faibles, plus faibles que l'élan, la force "d'inertie cinétique" acquise par le premier mouvement de rotation. Et il se passe alors un phénomène extraordinaire dès que la position idéale d'attraction maximum est dépassée. Ils continuent leur mouvement de rotation en synchronisme symétrique (les pôles opposés s'éloignent en même temps et se rapprochent en même temps). Donc les deux pôles qui se rapprochaient, maintenant s'éloignent, et ceux qui s'éloignaient, maintenant se rapprochent.

Et là se produit ce phénomène que j'ai mis dix-neuf années à découvrir : la DEGRAVITATION ou " suppression du freinage magnétique ".

 

Les deux pôles qui s'éloignent simultanément l'un de l'autre, entraînés par leur élan, s'attirent toujours mais continuent leur mouvement sans se freiner mutuellement.

 

Généralement les physiciens pensent qu'ils vont se freiner et tomber l'un vers l'autre. C'est faux dans ces conditions précises, car la force d'inertie acquise est supérieure à leur attraction mutuelle.

 

La dégravitation c'est le résultat de l'éloignement simultané de deux pôles en attraction, un nord et un sud, qui s'éloignent simultanément l'un de l'autre avec des vitesses inversement proportionnelles à leur masse respective. Cela veut dire que si celui-ci est deux fois plus petit, il devra s'éloigner deux fois plus vite.

 

Dans ces conditions, les deux pôles ne se freinent pas magnétiquement : ils se libèrent, ils se dégravitent. 

Ce n'est pas du tout la même chose que si l'un d'eux était fixe. Supposons un pôle Nord d'un aimant ici, fixe, et un pôle Sud d'un autre aimant qui s'éloigne en lui donnant une pichenette. Selon Newton, deux fois plus loin, quatre fois moins d'attraction. Mais si dans le même temps qu'il s'éloigne, l'autre part dans le sens opposé. Eh bien avec la même énergie, cela fait deux fois plus de distance, mais maintenant avec SEIZE fois moins d'attraction pour le même chemin parcouru par chacun d'eux.

 

Lorsque vous avez ce rapport de mouvement et de diminution de l'attraction, vous n'avez pas suppression de l'attraction, mais vous avez suppression du freinage magnétique. Le freinage magnétique est dû à la présence de l'autre aimant. Comme tiré par un ressort magnétique, celui qui s'éloigne voit sa vitesse diminuer. Mais par contre, si le second s'éloigne simultanément, ce qui est le cas avec nos aimants sphériques dont les pôles tournent de façon symétrique, ils se libèrent définitivement sans freinage de leur vitesse. Tandis qu'ils s'attirent de façon croissante et dans les mêmes proportions lorsqu'ils se rapprochent mutuellement après chaque demi-tour sur leur axe.

 

C'est cette dégravitation entre les pôles de nos deux aimants, pôles qui s’éloignent simultanément l'un de l'autre en rotation, qui font qu'il y a prolongement pour l'éternité du mouvement de rotation, puisqu'il n'est pas freiné. Et d'autant moins que de l'autre côté, les autres pôles sont en accélération de par leur rapprochement symétrique. La rotation de l'atome accélère donc à chaque demi-rotation, car l'attraction entre les pôles qui tombent l'un vers l'autre augmente au carré de ce que ce serait si l'un était fixe, et l'attraction entre ceux qui s'éloignent est annulée par le phénomène de dégravitation. A chaque demi tour s'ajoute donc une nouvelle accélération du mouvement, qui les fait tourner de plus en plus vite, de plus en plus vite, jusqu'à atteindre les vitesses colossales que nous observons.

 

Pourquoi un électron tournerait-il à 30 000 km par seconde autour d'un noyau atomique, sans aucune raison ? Et comment tous les atomes feraient-ils de même, s'ils n'étaient entraînés par une accélération permanente ? Il faut forcément autre chose qu'une simple explosion de départ pour entretenir aussi longtemps de telles vitesses, consisérant qu'il y a cinq millions d'atomes sur un seul millimètre linéaire.

 

De toute évidence, il y a une " intelligence ", une " volonté " dans la matière. Chaque point de l'infini est capable de créer, d'accélérer, d'entretenir sa propre énergie cinétique, formant un véritable mouvement perpétuel qui produit cette énergie. Et là on peut comprendre pourquoi tout l'univers existe avec ses immenses galaxies : chaque point de l'infini la crée. Ce n'est pas une une création de départ, une énergie initiale qui a lancé le tout, c'est chaque point de l'infini qui crée sa propre énergie et permet ainsi les vitesses colossales de masses énormes que sont étoiles et planètes. Certains théoriciens du " big bang " sont obligés aujourd'hui d'en venir à cette conception où la source d'énergie est en chaque point. Cela fait quarante ans que nous avons déposé cette théorie à l'Académie des Sciences de Paris. 

 

Ces énergies sont absolument effarantes. De toute évidence il y a une raison pour cela, solidement entretenue d'instant en instant. Et ce n'est pas une raison accidentelle ou un hasard qui peut en rendre compte.

 

Frank : Une raison accidentelle ne dure pas. Si l'univers était un accident, il s'arrêterait. S'il était le fruit du hasard, il faudrait qu'il soit le fruit du hasard à chaque instant, ce qui à l'évidence nierait que ce soit un hasard. L'univers a une cause, c'est-à-dire qu'il a un BUT, et cette cause, ce but, sont désormais connus. Qui dit but dit énergie. Sans but, personne n'a d'énergie. 

 

Léon-Raoul : Mais c'est tout de même très curieux car la conscience n'a pas voulu cela. Son but, ce qu'elle veut, c'est le néant, et en le cherchant elle se trouve figée dans la matière. 

 

On a compris que les distances entre particules sont à peu près définitives et que la rotation compense leur impossibilité de tomber l'une sur l'autre. Mais la rotation ne suffit pas pour que ces vitesses soient auto-entretenues. 

 

On peut se demander pourquoi, si elles accélèrent ainsi, ces particules n'atteindraient pas des vitesses infinies. Ce n'est pas le cas parce que la rotation n'est pas le seul phénomène résultant de ces relations magnétiques. Ces mouvements ont de toute façon pour but la chute des aimants les uns sur les autres. Parce qu'ils sont sphériques, cela a un effet de manivelle qui les met en rotation synchronisée (symétrique, pôle face à pôle avec la même vitesse). Les rotations synchronisées font que (cela se démontre par des appareils décrits dans le site sur l'atome), l'attraction est permanente et toujours maximisée.

 

La répulsion ne joue plus. La rotation ne se s'accélère donc pas sur place, en fait. La chute a bien lieu. Mais des aimants en rotation tombent l'un sur l'autre en se contournant pour minimiser le travail. On peut aussi le montrer avec un autre appareil. Comme ce sont des aimants sphériques en rotation synchronisée, la plus grosse particule, le noyau, va entraîner la petite en mouvement orbital, par champ magnétique, chacun roulant sur le champ magnétique de l'autre. Et ce mouvement orbital va s'amplifier et s'accélérer au même rythme que les rotations s'accélèrent, mais avec un effet compensateur.

 

Vous aurez donc 1°) une rotation sur axe qui transforme la particule ou l'astre en gyroscope (déviation angulaire rendue impossible), 2°) une translation orbitale qui elle aussi va s'accélérer au fur et à mesure des rotations synchronisées entre les deux particules, et produire un phénomène d'expulsion, comme une fronde, tendant à éloigner l'électron du noyau (alors qu'ils tentaient de se rapprocher), et donc à diminuer encore les forces magnétiques. Cela aura tendance à ralentir le système, et donc l'amener finalement à un équilibre définitif, où tout rapprochement accélère les mouvements et donc conduit à l'éloignement, et tout éloignement les ralentit, produisant un rapprochement. Le système va s'établir à une vitesse quasi-constante pour une distance quasi-constante, et SOLIDE, capable de résister aux perturbations extérieures grâce à cette auto-régulation des vitesses-distances lorsqu'il y a apport ou retrait d'énergie.

 

D'où l'on retrouve la conséquence qui a conduit Newton à établir un principe binaire d'équilibre (purement mathématique) universel, entre un mouvement orbital et une attraction. Mais ni l'attraction ni le mouvement ne sont des données de départ comme il le croyait, et comme on le croit encore, mais au contraire les résultantes de tout un ensemble de phénomènes issus nécessairement de l'énergie magnétique.

 

Finalement on se trouve en présence d'un système ternaire d'équilibre, et non binaire comme dans la physique classique et quantique : 1°) la dualité magnétique attractive et répulsive qui est déjà un facteur de stabilité des distances, 2°) le synchronsime symétrique des rotations, qui permet l'attraction permanente malgré cette dualité (voir plus loin), et 3°) la translation orbitale, ou mouvement en orbite d'un astre à distance autour d'un autre, qui équilibre l'ensemble en éloignant le satellite lorsque cette attraction ou une pression rapproche les deux astres, et en les rapprochant lorsqu'une dilatation les éloigne, et cela parce que les deux aimants tiennent à maintenir le synchronisme. Là on a une vraie solidité de la matière, autre chose qu'un équilibre précaire entre une attraction seule qui détournerait un prétendu mouvement originel rectiligne.

 

C'est le synchronisme des rotations qui engendre la translation orbitale, et c'est lui aussi qui donne naissance à ce qu'on appelle la gravitation. Lorsque deux aimants tournent en synchronisme - ce qui est le cas de tous les couples de particules et dans tous les systèmes planétaires -, seule l'attraction est manifestée, la répulsion n'apparaît pas, ce qui est la source de l'erreur newtonienne de la croyance en la gravitation. C'est aussi ce qui constitue l'harmonie, harmonie indispensable à l'univers tel que nous le connaissons, avec sa stabilité mais sa capacité d'évolution. Les être humains, des millions d'animaux etc., c'est tout de même quelque chose, cela ne peut pas être le simple effet d'un accident ; il y a forcément une intelligence dans la matière, et cette intelligence c'est le principe créateur issu de la dualité magnétique de l'esprit, qui joue le rôle de "Dieu".

 

En ce moment, tous les atomes qui existent sont en train de se créer, en permanence, continuellement. Pour que la matière existe, il faut un principe permanent de création et non une création une fois pour toutes, car la matière résiste aux changements, s'adapte, et ne disparaît pas pour un oui ou pour un non comme elle le ferait si elle était régie par les théories actuellement en vigueur.

 

Alors je vais vous poser un petit problème auquel se sont laissés piéger tous les physiciens sans exception auxquels j'ai posé la question : 

 

Vous savez qu'un atome, selon la conception actuelle des physiciens, ce sont des particules positives au centre, et des négatives en orbite autour. Et cela est censé donner un équilibre mécanique entre elles, grâce au mouvement de rotation qui, en expulsant les électrons, équilibrerait leur attraction vers le noyau, les empêchant de tomber dessus. C'est exactement semblable au principe de Newton utilisé pour les étoiles et les planètes en équilibre entre l'attraction des masses et le mouvement obital qui serait dû à un lancement initial.

 

La Lune a un mouvement qui l'empêche de tomber sur la Terre, ce qu'elle ferait si elle n'avait pas ce "mouvement initial" qui la place accidentellement en orbite selon Newton.

 

Dans un atome, on aurait une particule positive au centre, une négative en orbite autour, et une force, ou plusieurs, qui les empêcherait de tomber l'une sur l'autre. Elles sont en équilibre parfait pour une distance constante. Alors que se passe-t-il si j'éloigne arbitrairement, par une force quelconque extérieure à l'atome, l'une des deux particules ?

 

La salle répond : elles se rapprochent. Comment voulez-vous qu'elles se rapprochent, puisqu'elles sont en équilibre au départ ? Si j'en éloigne une je diminue l'attraction ; or la force qui équilibrait l'attraction n'a pas diminué dans le même temps. Rien n'est là pour modifier cela et donc les deux particules s'éloignent à tout jamais, et l'atome est détruit. Cette expérience peut se réaliser très simplement avec deux aimants en attraction suspendus à distance l'un de l'autre.

 

Frank : ce qui signifie que la matière ne peut être régie par les lois de la Physique actuelle, sinon, aucun atome ne résisterait à la moindre pression ni au moindre déplacement. 

 

Léon-Raoul : Exactement. Il est régi par d'autres lois, méconnues des physiciens, au premier plan desquels se trouve la dégravitation. Et cela montre aussi que si l'atome existe en permanence, c'est qu'il est régi par un système d'auto création, d'auto-accélération perpétuelle, d'auto-régulation, d'auto-entretien tel que je l'ai décrit brièvement, et non issu d'un hasard passé, ou d'une création ancienne, ou d'une explosion hypothétique, avec des particules positives et des particules négatives. Dans ce cas, il y a belle lurette qu'il n'y aurait plus rien. 

 

Grâce à ce système ternaire de cohésion, alors oui, lorsque j'éloigne une particule, dans n'importe quelle direction, l'autre la suit à distance constante, et l'atome garde son équilibre, continue de fonctionner.

 

Je voudrais répondre aussi à certaines personnes qui disaient "j'existe" puisque j'ai un corps etc. Je dis qu'on ne peut pas exister fondamentalement, objectivement. On ne peut pas parce qu'on n'existe que dans le présent, et le présent est nul. La sensation du continu dans l'illusion physique, c'est la mémoire que l'on a dans le présent, ce n'est pas le temps. La sensation d'être se transforme en permanence en sensation de matière, et c'est à chaque instant que se créent les atomes pour cela.

 

Frank : L'être n'est que présent, il n'est pas dans le temps.

 

C'est le temps qui est dans lui . Et c'est pourquoi il est absurde de chercher l'origine de l'univers dans le temps, de croire qu'il a eu un début il y a quinze milliards d'années. L'univers c'est maintenant, tout le reste est le rêve de cet instant. 

 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce début n'est pas dans le passé : l'origine du temps n'est pas dans le temps. Si elle était dans le temps, cela voudrait dire que le temps était déjà là avant. C'est au contraire ce temps tout entier qui est A L'INTERIEUR du point-zéro présent de l'être.

 

Le "big bang" n'est pas une explosion à partir d'un centre, créant l'espace, mais une IMPLOSION (à chaque instant), créant l'illusion de la multiplicité à l'intérieur de ce point-zéro, de ce néant qui est tout. Ce n'est pas une explosion de matière créée et datée, c'est une implosion d'amour de chaque instant et en tout point. Ainsi naît l'esprit, puis l'énergie puis l'effet de matière. Pas par multiplication comme le croient les physiciens, mais par division.

 

Nous avons la sensation d'un univers qui dure dans le temps, alors qu'en fait il n'y a, il n'y a jamais eu, il n'y aura jamais que le présent ; et le passé est une création du présent, une illusion nécessaire comme les autres illusions, une croyance, une justification mentale à la forme que nous donnons présentement à l'univers. Sans cette mémoire, nous nous sentirions trop libres, capables de tout créer, tous les univers possibles, et donc capables de nous unir à l'infini.ce qui est "interdit" à la conscience. 

 

Donc nous créons l'illusion et c'est ce qui donne l'impression du continu physique.

 

C'est une création de mémoire à chaque instant. Il n'y a que le présent, il n'y a que le je suis, et ce je-suis consiste à croire que l'on a un passé qui nous permet de justifier nos limites, qui nous permet de vivre un univers comme s'il était réel, de façon à pouvoir l'aimer et donc progresser en amour vers l'unité infinie du néant.

 

L'unité absolue, c'est le néant ; le but de l'amour, c'est donc l'extinction de toute conscience, but impossible à atteindre puisque la conscience est éternellement nécessaire au néant. L'évolution spirituelle de l'univers est donc infinie. Et il n'y a qu'un seul infini absolu : soi, éternellement seul, éternellement à la recherche de lui-même.

 

Le néant de l'être est un point nul éternel qui contient tout.

 

Un physicien dans la salle : Vous avez dit en prenant les deux pôles d'aimant que si vous en éloignez un, l'autre s'éloigne aussi. Je vous invite dans mon laboratoire pour vous prouver le contraire. 

 

Léon-Raoul : Moi aussi je vous invite dans mon laboratoire pour vous le montrer. Vous n'avez jamais réalisé cette expérience, c'est évident. Mais vous avez dû mal comprendre : il ne s'agit pas de pôles tout seuls, dans un même aimant, mais des pôles de deux aimants mis en présence d'une force qui essaie de les séparer, s'opposant à leur attraction, simulant le mouvement orbital de l'un autour de l'autre. 

 

Le physicien : De toute façon vous ne pouvez pas isoler un pôle d'un aimant. En fait ce ne sont pas deux forces mais quatre forces et cela maintient la cohésion. 

 

Léon-Raoul : Pas du tout. Evidemment on ne peut pas isoler les pôle d'un aimant. Il s'agit de deux aimants en attraction et en équilibre, car retenus par deux fils figurant les forces d'éloignement. C'est un équilibre qui est rompu dès qu'on éloigne l'un des deux aimants. S'ils devaient tomber l'un sur l'autre, ils n'attendraient pas qu'on essaie de les éloigner. 

 

Le physicien : Dans la Physique moderne il n'est pas question de cela, ce n'est pas une attraction : un électron trace une ligne droite dans un espace courbe. C'est totalement différent. 

 

Léon-Raoul : Peut-être, mais rien n'explique qu'il trace cette ligne droite. Ni une autre ligne d'ailleurs. Dans la physique moderne, il n'y a aucune possibilité d'expliquer l'origine du mouvement. Surtout celui d'une " matrice de probabilités " puisque l'électron n'y est plus une particule.

 

De toute façon, cette idée d'espace courbe est une conception due à la constatation d'un phénomène dont on ignore la nature : la gravitation. Si l'électron subissait la courbure de l'espace due à la présence de la masse du noyau, mais sans avoir de mouvement, tomberait-il dessus ? Non. Le fait que l'espace soit courbe n'imprimerait aucun mouvement. Rien n'empêcherait d'y rester immobile. Cela n'explique donc aucune attraction gravitationnelle.

 

Si on tombe vers une masse dans un espace courbe, c'est qu'il y a attraction. L'espace courbe ne peut faire tomber que s'il y a attraction. Le modèle d'Einstein n'apporte donc rien à l'explication de la " gravitation ". La seule explication possible vient de la dualité magnétique.

 

Quant à la " ligne droite " tracée par l'électron, d'où vient-elle ? On peut à la rigueur invoquer une explosion pour les masses macrocosmiques en mouvement, mais certainement pas pour les particules qui les composent.

 

S'il n'y a pas, dans le modèle d'atome, de cause AUTONOME de mise en mouvement de chaque atome, on peut être sûr que le modèle est faux. Pour qu'un atome dure, il faut qu'il soit capable de se créer tout seul, pas en comptant sur une énergie venue de l'extérieur.

 

L'atome ne peut fonctionner durablement sur un équilibre entre deux forces livrées à elles-mêmes. Il faut trois pieds pour tenir debout dans un système sans cerveau stabilisateur. Notre système est justement ternaire, son équilibre n'est pas réfléchi.

 

Newton s'est trompé en pensant qu'un système pouvait être équilibré avec un mouvement orbital compensé par la gravitation. Et rien d'ailleurs, ne vient justifier ni le mouvement orbital, ni la gravitation dans les théories enseignées.

 

Le physicien : Newton régit la Physique du siècle dernier, on n'en est plus là. 

 

Léon-Raoul : Si. L'équilibre de l'atome de Bohr entre mouvement orbital et attraction est strictement équivalent. Les apports mathématiques ultérieurs n'apportent aucune force de cohésion supplémentaire. Ni la Relativité, ni les Quanta, ni la Mécanique Ondulatoire ne sont des éléments apportant une stabilité mécanique à un atome qui en est totalement dépourvu dans sa conception officielle. 

 

Le physicien : Nous ne sommes pas dans le même paradigme. Vous ne faites pas de la Physique. En réalité il y a quatre forces pour réaliser la cohésion.

 

Frank : Heureusement qu'on n'est pas dans le même paradigme. Sinon, on se demande à quoi cela servirait de discuter. Ce qu'il faut, c'est effectivement changer de paradigme. On a assez démontré que l'ancien est faux. 

 

Léon-Raoul : Je vous fais cadeau de ma maison de campagne si vous me prouvez qu'un équilibre magnétique de deux forces en attraction, retenues par une ou deux autres forces d'éloignement, n'est pas rompu à la moindre perturbation.

 

Et que cette attraction soit un " glissement " (sans cause) dans un espace courbe, ou une interprétation newtonienne, ou encore que le mouvement soit issu d'une cause externe ou d'une autre cause externe, cela ne change rien au fait. L'atome dont vous parlez est comparable à un système de billes posées sur d'autres billes, cela ne peut pas tenir.

 

Le physicien : Je respecte votre point de vue, c'est un autre paradigme, voilà tout. Mais n'essayez pas de me convaincre, nous ne sommes pas dans le même référentiel et je respecte votre point de vue. 

 

Un autre physicien : Votre idée de dégravitation ou d'accélération est contraire à la Loi de conservation de la matière et de l'énergie. 

 

Léon Raoul : Je vous parle d'une création d'énergie qui est antérieure à l'apparition de cette Loi de conservation, et qui en explique l'origine en fin de compte. L'appareil dont je vous ai parlé démontre cette accélération. Lorsque vous faites tourner deux aimants en synchronisme symétrique, faites le calcul, vous allez vous apercevoir que lorsque deux pôles se rapprochent, ils s'accélèrent dans des proportions bien plus grandes que si l'un était fixe, et lorsqu'ils s'éloignent, le freinage disparaît. Cela provoque une accélération des vitesses. Cela aussi est un principe que la Physique veut ignorer, car il paraît contraire à la Loi de conservation de la matière et de l'énergie. Il est pourtant essentiel à l'existence-même de l'univers et de l'atome qui, une fois équilibré dans ses mouvements, est le responsable de cette conservation, de cette compensation action-réaction. Sans notre paradigme magnétique, même cette loi qui soutient toutes les théories officielles, serait impossible. Une fois de plus, on donne un nom à un phénomène constaté, et on en fait une loi avant d'avoir compris pourquoi il se produit ainsi. 

 

Frank : Evidemment c'est un nouveau paradigme que nous tentons d'exposer. Comme tout bouleversement scientifique, il est difficile à accepter car les concepts employés doivent être changés. Mais il faut arriver à se convaincre. Il faudra bien déterminer le vrai du faux. 

 

La physique reconnaîtra un jour que la cohésion de l'atome ne peut se fonder sur des mathématiques mais sur des jeux de forces réellement cohérentes. Le nouveau paradigme, c'est que, alors que je crois être dans l'univers, c'est en fait l'univers qui est dans moi. Et cette prééminence de l'esprit sur la matière, vécue à l'extérieur bien qu'elle soit intérieure, contient l'évidente dualité union/séparation de l'énergie. Le jour où la Physique admettra que chaque particule est un aimant complet non pas muni d'une charge unique mais de deux pôles magnétiques comme la Terre et la Lune, ce jour-là elle n'aura plus besoin d'interprétations vides de sens comme l'espace courbe, ou les interactions forte, faible, ou autres, totalement inutiles et inefficaces pour rendre compte du fait que lorsque je frappe une balle de base-ball, elle ne disparaît pas et moi avec. Pourtant la constante de Planck, qui retient les électrons sur leurs orbites, est des milliards de fois dépassée par le choc de ma batte.

 

Cela fait du bien un peu de sport après tant de tortures intellectuelles. Merci pour votre courage.

 

IV - Comment on découvre le Secret

de la Mécanique Universelle 

par Léon Raoul HATEM (inventeur de la Proto-Physique, c'est-à-dire du passage entre les principes métaphysiques et la matérialisation physique)

 

J'avais douze ans lorsque je me suis opposé au Principe de NEWTON, dont l'équilibre m'apparaissait semblable à celui d'une chaise à deux pieds. J'appris un peu plus tard que "tout est faisable, sauf le mouvement perpétuel qui est irréalisable". C'est ainsi que, doutant de la valeur des sciences, je me suis mis en quête de réaliser ce que le monde entier croyait impossible.

 

Au cours de mes vingt premières années de recherches commencées en 1935, je me suis donc acharné à réaliser ce fameux mouvement perpétuel. Et un jour, très peu de temps après, en pleine expérience sur des aimants, écoutant la radio, le speaker annonça : "Voici maintenant le Mouvement Perpétuel de RIMSKI KORSAKOV". J'avais treize ans ; j'en fus bouleversé. Je l'enregistrais comme un présage.

 

Il est vrai que ce problème est "presque" insoluble dans notre monde physique, si l'on considère les Lois et Principes acquis pour être, semble-t-il, exacts.

 

Nous reparlerons un peu plus tard des pendules perpétuels du Médecin-Général Félix PASTEUR, petit-neveu de Louis PASTEUR. Ces appareils (décrits dans nos livres), malgré leur grande simplicité, et c'est peut-être pour cela, interdisent aux physiciens la moindre explication valable, car aucun ne connaît le Principe Créateur qui, seul, est en mesure d'apporter la réponse à ce phénomène curieux et apparemment irrationnel.

 

Un mouvement, qui se perpétue indéfiniment, doit être établi sur un déséquilibre permanent ; c'est d'ailleurs ce qui se produit avec les pendules de Félix PASTEUR.

 

Le problème qui, justement, se posait à ma sagacité éventuelle, était d'utiliser la force magnétique afin de produire ce déséquilibre des énergies en cause ; car tout le problème du mouvement perpétuel est justement de fonctionner à partir d'un processus continuellement en recherche d'équilibre qui seul peut engendrer un tel mouvement, mais sans y parvenir, sinon il n'est plus perpétuel.

 

L'univers, bien que régi par un mouvement justement perpétuel, n'a rien à voir avec un mouvement qui se perpétuerait à la suite d'une lancée initiale comme le croyait NEWTON, et comme "on" le croit encore aujourd'hui.

 

D'ailleurs, un système parfaitement équilibré au départ, comme le pensent ceux qui se disent rationalistes, et tel l'univers newtonien, peut se détruire progressivement, mais alors, sans pour autant retrouver son équilibre initial, de même qu'une bille posée sur une autre bille, ne remonte jamais, après sa chute. C'est ce que l'on nomme l'entropie.

 

Les équations mathématiques ne montrent en rien que l'univers, qui cependant est en parfait équilibre en chacun des "instants" présents, conserverait sa stabilité mécanique envers et contre tout, s'il n'était conduit dans sa course par un Principe créateur, conservateur et évolutif qui le produit en permanence. Ceci est très important.

 

L'atome et le système planétaire nés de notre Principe Créateur, dont certains de nos amis de la ROZEILLE connaissent maintenant le fonctionnement, ne pourraient se mettre en mouvements à partir du repos absolu, s'ils étaient en équilibres originels. Nous savons au contraire que le Principe Créateur se forme à partir de deux ou plusieurs "masses" dont les pôles magnétiques ne peuvent, en aucun cas, dans l'absolu, être en parfaite position d'équilibre.

 

Précisons, à ce propos, que le fait de vouloir réaliser un mouvement perpétuel au niveau de notre existence physique, c'est purement et simplement fabriquer un atome artificiel ou recréer artificiellement la Vie ; et croyez-moi, chers amis, ce n'est pas un jeu d'enfant.

 

C'est d'ailleurs la véritable raison qui en interdit la réalisation ; ce n'est en rien consécutif au "Principe de Conservation de la Matière et de l'Energie", sur lequel s'appuie le "savant" pour en interdire la réalisation, considérant qu'à toute action répond une réaction égale et de sens contraire ; car justement, ce "principe" est la conséquence du Principe Créateur qui, lui, est un système perpétuel qui se transforme éternellement en atome, et donc en univers.

 

Ceci dit pour information ; car il est important de savoir de quoi l'on parle.

 

Il était donc question de maintenir ce déséquilibre permanent entre les forces magnétiques, ou plus précisément, il me fallait utiliser la force attractive pour engendrer un certain mouvement de chute entre deux pôles opposés, et puis, il me fallait trouver un moyen de supprimer cette même force, afin que les deux pôles parvenus à une certaine distance puissent revenir à leur point de départ librement, avant un nouveau rapprochement par attirance, et ainsi de suite.

 

Il me fallait donc pouvoir annihiler l'attraction ou la rendre inopérante à un certain moment par un moyen quelconque... Et bien sûr, supprimer cette force, c'était tout autant vouloir supprimer la "pesanteur", ou de même, supprimer la "gravitation" ou attraction universelle selon NEWTON.

 

Mais l'acharnement a quelquefois du bon, car si je passais pour un petit rigolo aux yeux de certains, mon désir était à double but : d'une part, c'était bien sûr de réaliser ce qui passait pour être impossible, un rêve fou, et d'autre part, je voulais découvrir par moi-même la véritable raison de cette impossibilité, car bien que très jeune, j'allais sur mes treize ans, je ne faisais aucune confiance au monde scientifique, et j'avais bien raison. Ainsi, vers mes onze ans, je savais que la "matière" n'avait aucune raison d'exister, même et surtout si Dieu l'avait créée.

 

Me voici donc à réaliser des centaines d'expériences basées sur les aimants, sachant intuitivement que la solution ne pouvait se trouver que dans cette force irrationnelle attirant et repoussant à distance, sans autre lien matériel.

 

Et puis un jour, en Mai 1955, je découvris enfin le moyen de supprimer, non pas l'attirance elle-même, mais l'effet attractif ou l'effet gravitant.

 

A savoir que lorsque deux pôles opposés, un nord et un sud se rapprochent simultanément l'un de l'autre, il est indéniable qu'ils s'attirent par attraction, à quelque distance qu'ils se trouvent. C'était là un premier point de ma recherche

 

Et le second, supprimer l'effet attractif, ce qui est beaucoup moins évident ; et cependant il est d'une simplicité ahurissante : il suffit à l'opposé, que les deux pôles qui normalement s'attirent mutuellement, s'éloignent simultanément l'un de l'autre ; et là, il se passe un curieux événement. Il me fallut près de vingt années pour en prendre conscience.

 

LA DEGRAVITATION,

CLÉ DE LA CONNAISSANCE

 

Lorsqu'un pôle attractif fixe, un nord par exemple, retient par la présence de son "champ", un pôle sud qui s'éloigne par suite d'une lancée quelconque, ce dernier est freiné dans son mouvement, et ralentit de quatre fois sa vitesse pour deux fois plus de distance parcourue depuis leur point de rencontre. Ce n'est pas là le point essentiel ; mais curieusement, la Loi de NEWTON nous enseigne que, de même, l'attraction diminue de quatre fois sa valeur pour deux fois plus de distance séparant les pôles (partie gauche du dessin).

Or, si maintenant (partie droite du dessin), le pôle nord, qui était fixe, s'éloigne simultanément et proportionnellement du second pôle, le sud, en déplacement, nous avons une attirance quatre fois moins forte sur celui-ci, puisque la distance est alors deux fois plus grande, et cela, quel que soit le chemin parcouru en un temps donné. Il y a donc quatre fois moins de freinage puisque quatre fois moins d'attirance.

 

Par conséquent, si, d'une part, le pôle nord étant fixe, nous avons quatre fois moins de vitesse du pôle sud, et si, d'autre part, ce second pôle voit sa vitesse multipliée par quatre par l'éloignement simultané du premier pôle, nous constatons que cette vitesse se trouve continuellement rétablie par le fait de l'éloignement simultané des deux pôles... Et donc, le freinage est totalement supprimé. Une vitesse, qui est divisée et simultanément multipliée de la même valeur, reste constante. C'est une sorte de compromis entre deux lois opposées qui se combinent et s'annulent.

 

Il est évident que si l'un des pôles se trouve ainsi libéré par l'autre pôle, la fonction de libération se produit au même titre sur chacun d'eux, ce qui permet à chaque pôle de s'éloigner librement de l'autre comme si l'attraction avait disparu, alors qu'elle demeure présente, mais inefficace ou inopérante dès qu'ils commencent à s'éloigner mutuellement. C'est la dégravitation.

 

Deux pôles se rapprochent, chutant l'un vers l'autre, jusqu'au moment de leur plus courte distance, les quatre pôles étant alors sur un même plan, et les masses étant à très grande distance. Mais aussitôt, entraînées par leur force d'inertie supérieure à l'attraction (cherchez un peu pourquoi), ils commencent à s'éloigner l'un de l'autre, se libérant ou se dégravitant mutuellement.

 

Précisons que la loi de dégravitation tient compte des valeurs relatives des masses et de leur vitesse d'éloignement.

 

C'est ainsi que le Principe de mouvement perpétuel réside dans le Principe créateur qui ainsi, produit une autoaccélération permanente jusqu'à devenir "Principe de Conservation" lorsqu'il parvient à sa stabilité formant l'univers, et produisant sa propre énergie cinétique (mouvement).

 

Il est assez surprenant de constater que, dans le mouvement perpétuel, il y a un commencement où les masses d'abord en repos se mettent spontanément en mouvement, et qu'elles forment des systèmes qui se poursuivent toute l'éternité. Et cela est absolument inacceptable pour le physicien.

 

Par ailleurs, sans entrer ici dans le détail, c'est l'entraînement orbital par champ magnétique qui limite la vitesse à une moyenne constante donnant l'univers lui aussi éternel dans lequel nous vivons.

 

Le savant ne connaîtra donc jamais le secret de l'univers, car il devra d'abord chercher à réaliser un mouvement perpétuel ; or, il s'y oppose systématiquement, du fait qu'en physique, il est effectivement mathématiquement impossible à envisager ; ce qui n'est pas une raison suffisante.

 

Il suffit de savoir que le Principe-Créateur qui se trouve en chaque point de l'infini, et qui régit l'atome et le système planétaire, ne devient univers stable que lorsqu'il parvient à cette stabilité mécanique ; car auparavant, il n'est pas encore physique, mais métaphysique, et en l'occurrence, "protophysique".

 

Comme quoi, il ne faut pas renoncer à ses rêves d'enfants. 

 

Et si vous voulez connaître cette naissance de l'atome de façon plus détaillée, il vous suffit de cliquer ici, et ici pour l'origine de l'univers sans big bang.