HYPERSCIENCE

 

AU-DELÀ DU QUANTIQUE


L'ORIGINE DE L'ESPRIT

Qu'est ce que la conscience ?


ÉPISTÉMOLOGISTE et COGNITION

par Frank HATEM DSD 

La première explication rationnelle

de l'origine de l'Etre et de l'existence à partir du Néant ?


I - 10 RÉPONSES INÉDITES

 

AUX QUESTIONS CRUCIALES DE L'ÊTRE

 

par Frank HATEM, auteur semble-t-il de la première explication rationnelle de l'origine de l'esprit à partir du néant. Pour aller directement aux principes épistémologiques,

 

 

 

1 - QUI SUIS-JE ?

 

Je suis la sensation d'Être. Je ne suis pas un corps ni une personnalité, car ce corps, cette personnalité, sont des sensations parmi d'autres de cet " Etre ". Je suis LA sensation, car il est clair que je n'ai pas plusieurs sensations d'être. Les autres aussi ont la sensation d'être, mais ce n'est pas pour autant qu'il y en ait plusieurs. C'est la même sensation, le même " Etre ", sous une forme différente, identifiée à un " moi ", à un " univers " différent.

 

Une fois établi que je ne suis pas ma forme mais la sensation de cette forme, qui contient toutes les sensations universelles (mon corps ne s'arrête pas à ma personne mais se prolonge à l'infini, tout mon univers est ce corps, même si, plus je m'éloigne du centre, moins il est personnel), il convient de définir un peu mieux cette sensation d'être. Elle se définit comme le fait pour le centre, de percevoir l'infini à l'extérieur. Je suis toujours le centre, l'univers me paraît toujours extérieur. Pourtant, tout cet univers est ma sensation, c'est donc une partie de moi, de mon esprit.

 

Si je suis le Tout, toute ma sensation d'être, mais que j'ai l'impression d'en être le centre, c'est que quelque chose conduit à ce leurre. On appelle ce processus d'illusion la " conscience ". 

 

 

 

 

2 - POURQUOI LA CONSCIENCE ?

 

La conscience est le fait pour le zéro de s'opposer à chaque instant à l'infini. Le fait que zéro et infini s'opposent implique que l'infini est toujours extérieur au zéro. Cette opposition maintenue à chaque instant est l'essence de la conscience.

 

Zéro et Infini sont les deux principes du néant, qui est nullité infinie ou infinité nulle. Ces deux principes peuvent être unis du point de vue de l'infinité, qui contient tous ses centres, mais ne peut pas l'être du point de vue de la nullité qui ne peut pas contenir l'infini. Il s'en " vide " donc à chaque instant, créant l'effet de conscience.

 

La cause de cette séparation est (nous le démontrons dans le site correspondant) la NÉCESSITE DU NÉANT.

 

En effet, le néant est la seule " chose " qui se justifie d'elle-même sans cause. Seul le néant peut être logiquement, la preuve, on se demande pourquoi on est. Pour que le néant soit, il faut infinité et nullité.

L'infinité est un absolu inaccessible (d'où l'évolution à l'infini sous forme physique et spirituelle), tandis que la nullité est conditionnelle. Sa condition c'est de s'opposer à l'infini. C'est pourquoi la conscience, qui est cette opposition, permet le Néant.

 

L'un n'empêche pas l'autre. Effectivement, je suis sensation d'être, et pourtant cette sensation présente est nulle, simplement du fait qu'elle n'est QUE présente. Le présent n'a pas de durée.

 

Pour plus de détails sur l'origine de l'esprit, vous pourrez visiter notre site sur la Nouvelle Genèse

 

 

 

 

3 - QU'EST-CE QUE L'AMOUR ?

 

Une fois comprise l'origine de la conscience, il est facile de comprendre que l'amour en découle automatiquement. En effet, la séparation des deux principes du néant a pour but ce néant. Donc leur unité. Paradoxalement, la séparation donne son sens à l'unité, comme il faut être deux pour pouvoir s'aimer.

 

Eh bien l'amour est le fait, pour la nullité du néant (zéro au centre) de se réunifier progressivement à l'infini, puisque la nature réelle de l'Etre c'est cette unité. Nous ne pouvons être conscients sans aimer.

 

Cet amour est une intégration progressive du monde extérieur parce que l'infinité ne peut être atteinte, et que de toute façon la séparation est éternellement nécessaire. D'où le désarroi de l'Etre appelé à aimer éternellement un absolu inaccessible. Inaccessible dans le temps, c'est-à-dire dans la conscience, car dans l'instant, il est déjà.

 

 

 

 

4 - QUE SONT L'ESPACE ET LE TEMPS ?

 

L'espace a déjà été défini. C'est la conscience (d'un infini extérieur), sa cause est donc claire. Il n'est pas physique mais mental. De même, le TEMPS provient du fait que cet espace DOIT ETRE ANNULE, la conscience cherchant l'unité zéro (intérieur) -infini (extérieur). Le but infini étant inaccessible (l'infini ne peut être un état, c'est nécessairement une potentialité, une tendance), l'impression mentale de temps est également éternelle.

 

Le fait que temps et espace sont des effets mentaux fait qu'ils dépendent du niveau de conscience, ou plutôt du niveau d'amour. Relativité absolue.

 

CE N'EST PAS MOI QUI SUIS

DANS L'ESPACE ET LE TEMPS,

C'EST L'ESPACE ET LE TEMPS

QUI SONT EN MOI.

 

 

 

 

5 - QUEL EST LE BUT DE L'ETRE

ET DE L'EXISTENCE

 

Le but de l'Etre est son infinité, parce que être, c'est se séparer de cette infinité, l'exclure afin d'être conscience de quelque chose d'extérieur en s'en croyant le centre (zéro au centre de l'infini). L'infinité est ainsi le but de la conscience après qu'elle se soit niée elle-même. 

 

En fait, à l'absolu, ce but est néant, puisque si l'unité se faisait, il n'y aurait plus dualité, donc plus conscience ni amour. Mais cela n'est jamais un but conscient parce que c'est le but qui engendre la conscience. On n'est conscient que des buts ultérieurs à la naissance de la conscience, c'est pourquoi on se demande toujours le sens de l'existence.

 

Le but de l'Existence (consciente) ne peut donc pas être le but de l'Etre et réciproquement.

 

Concrètement, pour chacun d'entre nous, le but est donc partiel et différent. Il est indispensable d'avoir un but personnel faute de quoi on n'a pas l'énergie d'évoluer, de vivre. C'est le but qui engendre l'énergie. Sans but je déprime. Lorsque je m'identifie à un but, je m'identifie à ma vraie réalité qui est une NÉCESSITE. Au contraire, si je n'ai pas de but, je m'identifie à mon passé, à mon corps et à ma personnalité, et je n'ai plus d'énergie. Je cherche à être aimé, à être pris en charge au lieu de vouloir aimer et prendre des responsabilités.

 

D'où l'importance de comprendre métaphysiquement ce que c'est que soi pour savoir mener sa vie.

 

 

 

 

6 - L'ESPRIT EST-IL ÉTERNEL ?

 

Evidemment, puisque l'opposition zéro-infini est indispensable au néant qui est éternellement nécessaire.

 

Voir notre site sur l'immortalité et la réincarnation. 

 

 

 

 

7 - L'ESPRIT EST-IL LE CRÉATEUR

DE L'UNIVERS ?

 

Evidemment, puisque tout est contenu dans ma sensation d'Etre. Je m'identifie à une partie de moi, un centre de l'infini, et ce faisant, je définis le monde qui m'entoure. Si je m'identifie à autre chose, je change cet univers.

 

C'est donc en changeant d'identification, c'est-à-dire, en fait, de façon d'aimer le monde ou d'attendre des choses du monde, que je change mon destin. Mais si je reste ce que je croyais être, mon destin s'impose à moi et je le subis. D'où l'importance de toujours être attentif à sa relation à l'univers et aux autres, car c'est ce niveau d'amour qui détermine le monde que je vivrai, mon univers personnel (voir site Ontologie). 

 

 

 

 

8 - POURQUOI LE CORPS,

POURQUOI LA MATIÈRE ?

 

Cet univers me paraît matériel bien qu'il soit purement spirituel et que je puisse malgré tout me cogner aux murs, parce que là où se rencontrent ma volonté d'unité avec l'infini (amour) et ma volonté contraire de rester le centre (conscience), se produit un choc mental permanent qui est une résistance totale entre deux forces opposées.

 

C'est l'impression de matière, le " grain " de la particule atomique cherché par les physiciens. Partout, je ressens cet effet de matière parce que partout où je suis, je ne suis que par opposition entre mon amour et ma conscience d'être. 

 

C'est même très précisément à l'endroit où se situe cette opposition, là où je considère inconsciemment qu'au-delà de cette limite ce n'est plus moi, et donc que je ne peux l'intégrer, que se situe mon identité, mon CORPS. Le corps est la frontière entre ce que je considère comme moi et ce que je considère comme non moi. Mais tout, en fait, est moi.

 

 

 

 

9 - QUE FAIRE DE L'EGO ?

 

Cet égo qui est l'identification à un corps, à une personne, est indispensable. Sans lui, je ne pourrais me surpasser et évoluer vers l'infini. C'est l'inertie qui donne son rythme à mon évolution.

 

L'important est de ne pas y être attaché outre mesure. Je dois nécessairement avoir un corps, un égo qui me définisse, et je dois en être respectueux et reconnaissant, mais je ne dois pas être attaché à sa forme. Au contraire, plus j'évolue, mieux cela vaut.

 

Changer tout le temps de rôle, de responsabilités, de vie, de personnalité est excellent, et montre qu'on est tourné vers le but. Au contraire, l'immobilisme montre qu'on est tourné vers le passé.

 

Il est important de préciser que le fait d'être tout, donc seul, foncièrement, et nul, donc néant, en substance, n'est pas triste et ne doit pas mener à l'indifférence ou au suicide : j'ai besoin d'un corps pour que l'évolution vers le but se fasse. Y renoncer est absurde. On ne peut pas échapper à la vie car seule la vie permet de se libérer. Dans la mort il n'y a aucune libération, seulement la hâte de se réincarner pour corriger les erreurs qu'on a faites.

 

Et de toute façon la solitude de l'Etre n'est pas la solitude du corps. Elle n'empêche pas de vivre ensemble, et de toute façon c'est elle seule qui permet la communication et l'amour. Si nous n'étions pas un seul esprit, donc seul, si nous étions des esprits séparés, nous ne pourrions communiquer entre nous. Nous ne pourrions en aucun cas nous aimer. Nous ne pouvons nous aimer que parce que nous sommes un seul et même être. Nous ne pourrions même pas avoir conscience les uns des autres.

 

JE NE PEUX AVOIR CONSCIENCE QUE DE QUELQUE CHOSE

QUI SOIT DANS MA CONSCIENCE. 

 

Si l'univers était extérieur à ma conscience, je n'en aurais évidemment pas conscience et ne pourrais l'aimer.

 

La Solitude, la Confiance en Soi, l'Amour, la Liberté et la Responsabilité par rapport à l'Incarnation, tout cela et bien d'autres sujets encore sont traités dans notre site ONTOLOGIE et dans nos livres.

 

 

 

 

10 - A QUOI SERT LA CONNAISSANCE ?

 

La Connaissance, la seule qui vaille, c'est-à-dire la connaissance de soi, du Soi, sert évidemment à moins souffrir. En rétablissant l'harmonie entre notre intuition qui nous dit " je suis tout " et notre mental qui nous dit " je suis un corps ", en répondant aux question " pourquoi j'aime, dois-je aimer ? ", " suis-je seul ? " et " la mort existe-t-elle ", entre autres, elle a pour but d'instaurer une paix profonde établie sur des certitudes absolues, scientifiques parce que vraies, rationnelles et vérifiables, mais pas au sens physique du terme, car la Physique n'est pas aussi scientifique qu'on le dit. La preuve : tout est esprit puisque tout est dans ma conscience, et qu'à partir de cette constatation je peux expliquer la totalité des phénomènes physiques (voir les autres sites hatémiens sur l'origine de l'univers, de l'atome et sur les conséquences physiques), alors que le point de départ de la Physique est la croyance en la matière (qui aboutit d'ailleurs à la conclusion qu'elle n'existe pas). 

 

Chercher à comprendre la matière avant l'esprit est un détour inutile. La première évidence est soi, et si je le comprends, le reste suit. 

J'espère que je ne vous ai pas trop perturbé(e). Si c'est le cas, continuez à lire nos sites, vous y avez tout ce qu'il faut pour forger vos certitudes et votre foi en vous-mêmes. Le doute et l'incertitude ne sont source ni de paix ni de joie, l'erreur est source de souffrance.

 

"NOUS NE SOMMES PAS PLUSIEURS ESPRITS

AYANT CONSCIENCE D'UN UNIVERS,

MAIS UN SEUL ESPRIT

AYANT CONSCIENCE DE PLUSIEURS UNIVERS"

 

Frank Hatem DSD

 

 


II - LES PRINCIPES ÉPISTÉMOLOGIQUES

 

QUI ONT PERMIS D'ABOUTIR

 

A CES CONCLUSIONS.

 

 

 

 

 

POUR SORTIR LA SCIENCE DE L'IMPASSE

 

par Frank HATEM DSD

 

 

Depuis Karl POPPER, qui les a proposés vers 1935, les critères de scientificité d'une théorie ou d'une proposition sont principalement au nombre de deux. Pour être scientifique, il faut :

 

- que la proposition ou la théorie n'explique pas tout ;

- qu'on puisse inventer des expériences permettant de l'invalider, c'est-à-dire susceptible de prouver le contraire, et bien sûr, il vaut mieux que, le plus longtemps possible, on n'arrive pas à prouver le contraire.

 

Nous sommes ici pour mettre en évidence que la problématique actuelle de la Science ne permet plus cette définition très restrictive, et qu'il est important de reconnaître la scientificité d'autres sciences que celles qui permettent une vérification ou une invalidation expérimentale, comme la Physique, la Chimie, l'Astronomie ou la Biologie.

 

De son côté, à peu près à la même époque, Sri AUROBINDO explique que le domaine de la vérification expérimentale est celui de la confirmation de nos habitudes et de nos croyances. 

 

Nous énonçons dans nos sites de nombreux arguments montrant que le subjectivisme de Bachelard ou Husserl, à l'instar d'Aurobindo, établissent une épistémologie plus juste face au réel, même si, sur le plan technique, elle n'est pas aussi efficace dans un premier temps. 

 

Nous démontrons en effet que l'"idéalisme absolu;" est au bout du compte la seule approche du réel ayant une chance d'être vraie. L'univers est mental, exclusivement mental, et dépend de l'observateur : en fait, il n'y a que le processus d'observation, il n'y a ni observateur, ni univers observé. Le " Je-suis " est ce processus. 

 

Pendant longtemps on a considéré que cet idéalisme absolu est une folie qui mène à la folie. C'est un risque, mais ce n'est pas une folie. Si on en a si peur, c'est précisément parce que c'est la vérité. Tout le problème est d'aborder cette approche du réel avec une rationalité sans faille et la tête sur les épaules. Alors on s'aperçoit que, loin d'être une folie, c'est la seule approche qui permette de répondre rationnellement et exhaustivement aux grandes questions scientifiques actuelles :

 

d'où vient l'univers

d'où vient l'esprit, d'où vient l'énergie,

d'où vient l'atome, d'où vient la matière.

 

Cela fait l'objet de nos principaux sites, souvent très colorés et un peu fous, mais la vie n'a pas à être triste, l'internet non plus. Et c'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que des réponses claires et satisfaisantes sont apportées. Alors autant le fêter et rire.

 

La position de Popper a conduit à rendre la Science "utilitariste" et non plus explicative. Du moment qu'on arrive à obtenir des résultats techniques, on préserve les théories. Peu importe si, au bout du compte, on ne sait pas ce qu'il y a derrière les apparences et qu'on ne comprend pas ces phénomènes. La physique tente de décrire mathématiquement le monde, de la façon la plus exacte possible, mais en aucun cas de l'expliquer.

 

A la limite, l'explication ne peut être du domaine scientifique. 

Il est tout à fait évident (même Hawking, entre autres, le sous-entend), que si on parvient vraiment à expliquer un phénomène, c'est qu'on détient la clef de tous les autres phénomènes. Sinon on ne peut expliquer que partiellement.

 

Plus grave : la position de POPPER a pour résultat notamment d'exclure de la notion de science la notion de vérité : ce qui est vrai et se vérifie toujours expérimentalement n'est néanmoins pas scientifique, même si personne ne le conteste. Parce que rien ne peut l'invalider. Cela évacue donc l'observation elle-même, qu'aucune expérience ne peut évidemment invalider. Le fait d'observer l'univers, de ressentir la matière, de percevoir espace et temps ne peut être mis en cause par personne. Aucune expérience physique ne peut évidemment infirmer ces bases fondamentales de la connaissance, puisque toutes, quelles qu'elles soient, ne font que confirmer la perception d'un univers et donc l'esprit.

 

Or, la problématique de la Science moderne, en particulier de la Physique quantique, est prioritairement cette question de l'action de l'observateur sur le monde. L'observation détermine le monde. On en revient à Aurobindo. Le support physique objectif des expériences s'évanouit. La question n'est plus d'ordre physique mais métaphysique, et l'épistémologie popperienne n'est plus adaptée.

 

Il faut rendre à la Métaphysique son caractère de scientificité, et remettre en cause l'épistémologie. La vérification expérimentale n'est plus le critère. La vérité universelle doit en devenir un. Ce n'est pas facile. 

 

Actuellement, l'existence n'est pas un fait scientifique. L'univers n'est pas un objet scientifique puisque toute expérience en ferait partie et donc le confirme, ne pouvant l'infirmer. La matière elle-même, l'énergie, ne sont pas des objets scientifiques puisque toute expérience en tient compte et les utilise, s'empêchant par là-même d'infirmer leur réalité.

 

L'Epistémologie actuelle se trouve ainsi constituée sur une contradiction profonde puisque les bases sur lesquelles elle fonde la scientificité ne sont pas scientifiques. Elle sous-entend, elle aussi, des "vérités" a priori sur lesquelles elle s'appuie et qui ne sont remises en cause à aucun moment.

 

Le fait que ces vérités fondamentales soient hors du champ de la Science explique que le discours de la Science actuelle soit vide ou inconsistant en ce qui les concerne. Il devient impossible à la Science d'expliquer l'existence de l'univers, la nature de l'énergie et de la matière, puisque ce n'est qu'à l'intérieur de leur constatation qu'elle fonde ses principes épistémologiques. La Science ne peut plus qu'être "utilitaire", pratique, technique, et la notion de vérité et la notion de science n'ont plus rien de commun : on peut être vrai sans être scientifique, scientifique sans être vrai.

 

Cela est regrettable car ce qui a animé et motivé l'homme dans son développement de la Science est précisément, quoi qu'on en dise, le désir du Vrai et de la certitude. L'épistémologie poppérienne s'y oppose.

 

Mais cependant elle ne saurait l'éteindre. La Physique quantique aboutit à un nouveau questionnement sur ces vérités fondamentales, le souci utilitariste étant confronté à la question de l'existence-même de matière en dehors du phénomène d'observation de la matière. L'épistémologie poppérienne ne peut plus donc avoir cours, l'observation n'étant pas un objet scientifique, toute expérience étant de nature à la prouver et jamais à l'infirmer. Aucune proposition concernant la primauté de l'observation sur l'observé ne pourra donc avoir de caractère scientifique. On se retrouve face à une impossibilité de répondre aux problèmes soulevés par l'observation expérimentale, ces problèmes sortant du cadre qui les a générés. 

 

Il est essentiel de sortir de cette impasse faute de quoi il n'y a plus de progrès possible de la Science (outre dans le domaine technique bien entendu).

 

 

 

 

LA LOI FONDAMENTALE QUI

 

A ENGENDRE L'HYPERSCIENCE

 

Il n'est pas admissible que vérité et scientificité puissent être en contradiction.

 

C'est l'échec dans l'établissement de lois universelles autres que le " je suis " (à l'époque de Descartes) qui a conduit à inventer l’Épistémologie, de façon à établir, malgré cette carence du Vrai, des critères de scientificité utilisables. Mais il est bien évident qu'une fois comblée cette lacune, ce qui est le cas (voir les sept Vérités inconditionnelles), l’Épistémologie n'a plus lieu d'être : il est aisé d'établir avec certitude ce qui découle directement de ce " consensus ontologique ", et ce qui, au contraire, est hypothétique et dès lors non scientifique. 

 

Car le premier principe de ce consensus ontologique, est l'ABSENCE ABSOLUE DE TOUTE HYPOTHÈSE.

 

Toute hypothèse conduit à des vérités conditionnelles, donc à l'incertitude. A la limite, on peut dire qu'aucune hypothèse ne peut être véritablement vérifiée, puisque tout est DANS l'esprit, l'hypothèse comme la vérification. On appellera Science l'approche du réel menant à une certitude et non à des convictions. De nouveau, Science supposera Vérité, et non plus hypothèse. 

 

Par vérité, il ne s'agit évidemment pas d'entendre les vérités relatives de la logique formelle ou des mathématiques, qui toutes supposent des prémisses hypothétiques. Il s'agit de vérités inconditionnelles.

Exemple : la " preuve ontologique de Dieu " est un gros mensonge.

 

Elle dit : " Dieu a toutes les perfections. Etre est une plus grande perfection que ne pas être. Donc Dieu est ". Enseignée avec sérieux par des générations de théologiens, cette prétendue preuve est risible.

 

" Dieu a toutes les perfections, ou est toutes les perfections ", pourquoi pas. Ce n'est qu'affaire de définition. Mais " être est une plus grande perfection que ne pas être " est sans aucun fondement. Sentiment subjectif fondé qui est en fait une pure hypothèse. Evidemment, si on y croit, la conclusion s'impose. Mais la deuxième proposition est loin d'être une vérité incontestable. Suis-je plus parfait parce que je suis que si je n'étais pas ? Dans ce cas pourquoi " être " m'interrogerait-il ?

 

Pourquoi m'interrogerais-je sur " Dieu " ? Ne pas être, par contre, ne pose aucun problème. Est-ce l'indice que ne pas être serait au moins aussi parfait ? Oui. Une vérité ne peut pas être un jugement de valeurs. 

 

Une affirmation dans ce domaine n'en vaut pas une autre. On ne peut pas dire " l'univers est un site web infini, créé par un surfer éternel ", et prétendre que cette affirmation n'étant pas vérifiable, elle peut être vraie au même titre que n'importe quelle vérité. C'est faux. C'est une pure hypothèse que le bon sens reconnaîtra et exhibera immédiatement. Evidemment, sans honnêteté intellectuelle, il n'y a pas de consensus possible. 

 

A l'opposé, la sensation d'être, le " je suis " de Descartes (parmi les seules sept vérités du même ordre), par contre, n'est pas un jugement de valeurs ni une hypothèse. Toute argumentation, même contraire, toute expérimentation, ne peut que la confirmer puisque élaborées dans le cadre de la conscience. Aucune expérience ne pouvant l'infirmer, cette vérité n'est donc pas scientifique au sens de Popper, et pourtant elle est vraie. Elle doit donc être reconnue comme scientifique.

 

L'expérimentation non plus ne peut être un critère de vérité. Le fait que je me cogne la tête contre le mur ne prouve nullement le mur, mais seulement ma sensation. Le mure est une hypothèse comme la matière.

 

On peut toujours discerner une hypothèse dans une affirmation non vraie. A condition d'y mettre les moyens d'investigation mentale nécessaires.

 

Le seul fait d 'exhiber une hypothèse dans une proposition suffit à considérer qu'il ne s'agit pas d'une vérité.

 

A la limite, l’Épistémologie perd donc son utilité lorsque la science a abouti à cette connaissance. Les critères de scientificité ne peuvent avoir d'intérêt que lorsqu'on cherche. Une fois réalisé l'objet de la science, lorsqu'on sait enfin comment devrait être l'épistémologie, cela signifie qu'on a tout compris, et qu'il n'y a plus besoin de critères de scientificité.

 

On sera évidemment amené à discuter ce qui peut faire l'objet d'un consensus général en matière de ce qui est hypothétique et ce qui est certain. On ne peut échapper à ce travail d'unification conceptuelle, la Science étant un acte social. Ce travail d'unification est en même temps un travail de nature religieuse, puisque se mettre d'accord sur le Vrai est finalement se mettre d'accord sur l'Absolu, acte d'unification de l'humanité à laquelle la Science devrait aspirer.

 

On pourra appeler "consensus ontologique" l'ensemble des propositions fondamentales de l'Etre qui peuvent être reconnues par tous comme vraies, hors de toute hypothèse.

 

Le " consensus ontologique " que nous proposons (voir site sur l'origine de l'univers) est donc constitué de ces sept vérités inconditionnelles qui permettent de fonder une logique solide ayant abouti à la découverte de l'origine de l'Esprit, de l'Etre, de l'Univers et de l'effet de Matière. Alors que ni les hypothèses " Dieu ", ni " matière ", ni même " univers " n'ont jamais permis d'en sortir et d'expliquer ni l'esprit ni la matière. Il fallait simplement s'en tenir au certain incontestable : la Nécessité du Néant. Et aussi bien la matière que l'esprit ou l'univers ne sont plus des mystères. Si vous voulez le vérifier, cliquez vers l'HYPERSCIENCE

 

Le terme d'HYPERSCIENCE se justifie par une scientificité accrue du fait d'une plus grande rationalité, permettant d'étendre le champ de la Science à ce qui lui échappait jusqu'à présent, et par les réponses totalement satisfaisantes apportées aux questions insolubles de la Physique.